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CONFÉRENCE CONJOINTE DE L’EUCOCO ET PLACSO À L’ONU : Le Conseil de sécurité appelé à parachever la décolonisation du Sahara occidental

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La Conférence européenne de soutien et de solidarité avec le peuple sahraoui (EUCOCO) et la Plateforme latino-américaine et caribéenne de solidarité avec le peuple sahraoui (PLACSO) ont organisé, à partir de New York, un colloque international virtuel sur les implications politiques, juridiques et humanitaires des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité commis par l’occupant marocain au Sahara occidental. Cet évènement, organisé en marge des activités de la 4e Commission de l’Assemblée générale de l’ONU, en charge des questions politiques spéciales et de la décolonisation, a vu la participation de la présidente de l’Association internationale des juristes pour le Sahara occidental (AIJUWS), Ines Miranda Navarro, du président de la Fédération des institutions de solidarité avec le Sahara occidental (FEDISSAH), Carmelo Ramirez Marrero et de la présidente de l’Association américaine des juristes, Vanessa Ramos. Ont également pris part à la conférence, le coordinateur de l’Association équatorienne d’amitié avec le peuple sahraoui (AEAPS), Pablo de la Vega et le représentant du Front Polisario auprès des Nations unies et coordonnateur avec la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso), Sidi Mohamed Omar. Les intervenants ont évoqué le contexte de l’occupation marocaine du Sahara occidental, à partir d’octobre 1975, les conséquences des accords tripartites illégaux de Madrid et les verdicts des plus importantes des Cours de justice, au niveau mondial et régional. Il s’agit notamment de la Cour internationale de justice (CIJ), de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) et de la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples, qui ne reconnaissent aucune prétendue « souveraineté » marocaine sur le Sahara occidental. Ils ont, en outre, souligné les différentes implications pour le non exercice du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui et pour la stabilité de l’Afrique du Nord-Ouest, en raison de la responsabilité de l’Onu, et plus particulièrement son Conseil de sécurité, du maintien du non parachèvement de la décolonisation par la non tenue, à ce jour, du référendum. Parmi les implications en raison de l’occupation marocaine qui perdure, « les violations permanentes et systématiques des droits de l’Homme des sahraouis dans les territoires occupés du Sahara occidental par le Royaume du Maroc ». Ces violations affectent, affirment les intervenants, dont des juristes, «  un large éventail de droits de l’Homme, y compris les droits économiques, sociaux et culturels du peuple sahraoui », ont-ils déclaré. « Le pillage des ressources naturelles et la transformation démographique à travers l’envoi de vagues de colons marocains dans les principales villes sahraouies occupées sont des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité », ont-ils soutenu. Les intervenants ont également appelé à réitérer auprès des Nations unies, la nécessité d’étendre le mandat de la Minurso, afin qu’elle soit compétente dans le domaine des droits de l’Homme.
Enfin, ils ont convenu d’aborder toutes les demandes faites à la 4e Commission de l’Assemblée générale de l’ONU et les propositions formulées, lors du colloque international virtuel à l’occasion de la 47e Conférence européenne de soutien et de solidarité avec le peuple sahraoui, prévue début décembre à Tolède en Espagne.
R. I.

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