La filière oléicole algérienne devrait faire plus, et mieux. En tunisie, elle a été l’une des plus importantes ressources en devises du pays, soulignait récemment le ministre tunisien de l’Agriculture. Selon lui, «la moyenne annuelle des exportations de cette dernière décennie atteint les 145.000 tonnes d’huile, avec des recettes de l’ordre de 850 millions de dinars (l’équivalent de quelque 350 millions de dollars).»
Et pour l’année 2018, on estime que les revenus des exportations d’huile d’olive, devraient dépasser deux milliards de dinars, soit 700 millions d’euros. La Tunisie est le producteur d’huile d’olive qui monte. Elle est le quatrième producteur mondial après l’Espagne, l’Italie, la Grèce. Le Maroc se place bien, tantôt à la 5e, tantôt à la 6e place mondiale. Mais qu’en est-il de l’Algérie ? La production nationale de la filière oléicole s’est établie à 6.844.606 quintaux (qx) en 2017 pour une valeur de 160.283 millions DA, a indiqué le ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche.
C’est beaucoup par rapport aux périodes « sans », mais c’est peu par rapport à nos voisins et à nos potentialités. Par types, la production a été de 2.928.812 qx d’olive de table, de 3.915.794 qx d’olive à huile, a précisé la même source, ajoutant que la production d’huile avait atteint 685.215 hectolitres en 2017. Etalée sur une superficie globale de 432.916 hectares comprenant 60.969.641 d’arbres, dont 36.117.825 d’oliviers en production, la filière oléicole avait enregistré en 2017 un rendement de 19 kg/arbre et 17,5 litres/quintal. Les wilayas potentielles productrices d’olives pour l’année 2017, sont Mascara avec une production de 800.000 qx, Tlemcen avec une production de 730.000 qx et Bejaia avec une production de 600.551 qx.
I.M. Amine
