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COIFFEURS ET VENDEURS DE VETEMENTS ET DE CHAUSSURES : Les autorités imposent des règles sanitaires strictes

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Les salons de coiffure et les boutiques de vente de vêtements et de chaussures font partie des commerces que le gouvernement a décidé récemment de rouvrir et qui vont pouvoir ainsi accueillir de nouveau leurs clients ; mais avec des consignes sanitaires claires pour tout le monde, vendeurs et clients.
Cette réouverture – ces commerces étaient fermés depuis l’instauration du confinement – doit se faire dans des conditions sanitaires strictes, à savoir le respect des règles d’hygiène et de la distanciation sociale, afin de limiter les risques de propagation du Covid-19, ont précisé lundi dernier les services de la wilaya d’Alger. Parmi les lieux qui seront probablement les plus prisés à la fin du confinement se trouvent les salons de coiffure. Si la période de Ramadhan actuelle et l’approche de la fête de l’Aïd sont des facteurs qui attirent les clients vers les salons de coiffure, cette réouverture nécessitera la mise en place de mesures sanitaires afin d’assurer la protection des professionnels comme celle des clients : travailler à portes fermées, interdiction de recevoir plus de deux clients en même temps ; la prise des rendez-vous  par téléphone et la stérilisation des lieux de travail au quotidien.
Outre que les coiffeurs et les clients ont l’obligation de porter un masque et des gants et de la mise en application de l’ensemble des gestes barrières. Par ailleurs, les commerces d’habillement et de chaussures doivent respecter des règles sanitaires drastiques, avec comme toute première règle à appliquer à l’entrée du magasin, la désinfection des chaussures et la prise de la température corporelle au moyen de thermomètres infrarouges portatifs et non-invasifs, tout en obligeant tant le client que le vendeur au port de bavette, avec limitation du nombre de clients à l’intérieur du magasin, selon la surface, à trois personnes au plus à la fois.
Dans le même contexte, l’essayage des chaussures doit impérativement se faire avec des sachets à usage unique, tout en appliquant soigneusement le gel hydro-alcoolique sur les mains, dans le respect de la distanciation sociale, entre le client et le vendeur. Après avoir décidé d’étendre l’autorisation d’exercer à certaines catégories d’activités indispensables, en les clarifiant, début avril, dans une liste, l’État a autorisé ensuite les salons de coiffure et les magasins de vêtements et de chaussures, de reprendre leurs activités.
La décision de réouverture a été prise dans le but de limiter l’impact économique et social de la crise sanitaire induite par la propagation du coronavirus et en application des dispositions de l’arrêté de wilaya N° 2146. La même source a souligné que le respect de ces règles est une nécessité et que « toute contravention à ces conditions expose son auteur à des peines prévues par les lois et réglementations en vigueur, dont la fermeture immédiate du magasin ». Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, a émis samedi une instruction à l’adresse des départements ministériels concernés ainsi que les walis de la République pour l’élargissement des secteurs d’activités et l’ouverture des commerces, à l’effet de réduire l’impact économique et social de la crise sanitaire induite par l’épidémie de coronavirus (Covid-19).
Les walis sont tenus « de définir les conditions de prévention sanitaire à  respecter avec rigueur », concernant les activités de coiffure et les commerces d’habillement et de chaussures. Malgré le prolongement pour la troisième fois du confinement et l’inquiétude qui monte quand à un relâchement du respect des gestes barrières, notamment en ce mois de Ramadan, les Algériens peuvent quand-même faire leurs courses, acheter des vêtements ou aller se faire une coupe de cheveux. Cependant, l’Exécutif pourrait à tout moment instaurer des restrictions et de nouvelles mesures contraignantes.
Hamid Mecheri

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