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CAMP D’ÉTÉ AU PROFIT DES ENFANTS PALESTINIENS À TIPAZA : Des vacances loin du stress quotidien des camps de la violence

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Le centre médico pédagogique pour enfants souffrant de troubles mentaux à Douaouda Marine dans la wilaya de Tipaza accueille depuis hier, un groupe d’enfants palestiniens.

Ce camp d’été est baptisé cette année sous le thème « Algérie et la Palestine, un seul peuple, une seule nation.» Dédié au profit des enfants palestiniens, il s’est ouvert ce dimanche, à l’initiative des Scouts musulmans algériens (SMA), en coordination avec l’ambassade de Palestine à Alger, et sous la supervision du ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition féminine. Ainsi, le groupe d’enfants palestiniens auront l’occasion de découvrir le paysage particulier, qu’offre cette wilaya côtière comprenant plusieurs belles plages. Ils bénéficieront également d’un programme pédagogique de divertissement, comprenant plusieurs ateliers, activités artistiques, des sorties culturelles ainsi que des visites sur les sites touristiques de cette ville riche en histoire. Une initiative visant certes à affirmer les liens de solidarité entre l’Algérie et la Palestine. Et en un laps de temps, notons-le, loin de la violence qu’exerce l’occupation palestinienne dans le camp de réfugiés de la Cisjordanie occupée. Dans ce sillage, il est évident de noter que les forces d’occupation israéliennes poursuivent toujours leur politique d’arrestation d’enfants palestiniens, refusant la protection qui leur est reconnue par plus de 27 conventions internationales.
À rappeler également que chaque année, environ 700 enfants palestiniens âgés de moins de 18 ans de la Cisjordanie occupée sont poursuivis par les tribunaux militaires israéliens après avoir été arrêtés, interrogés et détenus par l’armée israélienne. L’accusation la plus répandue contre les enfants est le jet de pierres, un crime passible de vingt ans de prison. «Les enfants des pierres », comme on les surnomme restent des mineurs, des gosses, des êtres hypersensibles nés dans la guerre. Ils ont subi des traumatismes, liés au sentiment de peur constamment et d’insécurités. Pire encore. En plus que leurs droits fondamentaux sont totalement bafoués, les enfants sont tués par des tirs israéliens, tout comme le jeune Abderrahman Yasser Shtaiwi, qui n’avait que dix ans, le vendredi 10 juillet dernier, quand une balle explosive a été logée dans sa tête, tirée de sang-froid par un tireur d’élite de l’armée israélienne. Il jouait non loin de sa maison, à KfarQaddoum, un village de Cisjordanie occupée. Le criminel, ce sniper israélien, a tiré pour tuer cet enfant dont le père est un des responsables de la résistance populaire du village. L’assassinat de ce jeune demeure loin d’être le seul. Un stress au quotidien, dans le camp de réfugiés de la Cisjordanie occupée, où hélas ne vivent pas une vie d’enfant! Durant ce temps, l’ONU se contente d’affirmer pour la troisième année consécutive, qu’Israël est parmi les pays qui tuent le plus d’enfants dans le monde! Et puis quand ils ne sont pas « la cible » des balles des soldats de l’entité sioniste, les enfants palestiniens sont arrêtés en plein jour comme de nuit, yeux bandés et menottés, maltraités… Selon des chiffres officiels, ils étaient depuis 2000 à mars 2018 plus de 12 000 enfants palestiniens arrêtés et ils sont aujourd’hui plus de 300 à être détenus dans les prisons israéliennes, dans des conditions intolérables et en totale violation de la convention internationale des droits de l’enfant.
Mohamed Amrouni

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