Bouira : manque criard de l’eau dans plusieurs villages

En dépit des multiples réclamations adressées aux responsables concernés à travers des requêtes par les milliers de villageois résidant les villages de la commune d’El Mokrani à limage d’Ouled Yahia et Ouled Hadadj le spectre de la soif, qu’ils affrontent depuis toujours risque de perdurer encore. Selon quelques villageois aucun projet n’est encore inscrit pour alimenter leurs villages respectifs en eau potable. Nos interlocuteurs qui crient à la marginalisation se demandent comment se fait que l’eau de l’un des plus grands barrages d’eau au niveau national à savoir Kodiat Acerdoun, sont transférés vers des wilayas voisines comme Tizi Ouzou, Boumerdès et Médéa, alors que leurs villages sis, à proximité du barrage ne sont toujours pas alimenté en cet élément vital.
Les villageois continuent de s’approvisionner en eau potable chacun selon ses moyens. En été comme en hiver les malheureux villageois affrontent des difficultés pour s’approvisionner en cet élément indispensable à partir des communes voisines et les différents puits que compte leur commune. Il importe de noter par ailleurs que quelques villages de cette commune ont bénéficié il y a quelques mois, d’un projet d’alimentation en eau potable à partir du barrage Kodiat Acerdoun, seulement cette eau n’est utilisée que pour les taches ménagères et le jardinage, les villageois disent que l’eau qui arrive dans leurs robinets ne garde pas sa couleur naturel et a un gout différent, ce qui fait que la recherche de l’eau continuent pour eux.
Rappelons que les habitants de plusieurs villages qui affrontent ce manque d’eau potable, qui dure depuis toujours, ont a mainte reprises sortie dans la rue pour exprimer leur colère et réclamer des solutions urgentes, mais en vain.
Les riverains, du moins ceux que nous avons abordés, lors d’une tournée dans ces lieux menacent d’investir de nouveau la rue pour exprimer leur ras-le-bol. Un appel de détresse est donc lancé aux responsables concernés, afin de se pencher sans délais sur le cas de ces villageois qui affrontent la soif à proximité de l’un des plus grands barrages d’eau au niveau national.
Omar Soualah