Le réseau de l’éclairage public de la commune de Saharidj, à une cinquantaine de kilomètres à l’est de Bouira, dans la daïra de l’ex-Maillot, actuellement M’chedallah, un équipement d’accompagnement indispensable dans les régions de montagne, fonctionne par intermittence en dépit des enveloppes financières colossales qui sont dépensées chaque année pour son entretien et sa réparation. Après chaque réparation, cet équipement ne fonctionne, malheureusement que quelques mois avant de…retomber en panne selon quelques villageois de cette région. Des deux côtés du boulevard principal du chef-lieu communal, les responsables municipaux ont opté pour la réalisation de cet ouvrage à base de candélabres et de globes lumineux qui ne servent désormais que de décor inutile et qui semblent narguer la population, en restant obstinément aveugles. Les habitants de ce même chef-lieu pour sortir le soir se trouvent dans l’obligation de s’équiper d’une torche. D’autre part, le projet de changement de l’ancien réseau d’électricité par le torsadé prévu sur tout le territoire de la commune n’a finalement touché que quelques quartier du chef-lieu communal. L’actuel réseau d’électricité qui date des années 1980 est dans un état de détérioration avancé, il est usé et délabré. De fréquentes chutes de fils électriques, des coupures de courant et les courts-circuits sont fréquents sur ce réseau. Selon des villageois, plusieurs citoyens ont été électrocutés par les fils qui se détachent notamment en période hivernale. Les responsables municipaux qui sont censés veiller sur la sécurité des milliers d’habitants de leur commune doivent se pencher sérieusement sur le cas de ce réseau d’électricité qui risque de produire des catastrophes s’il n’est pas pris en charge dans les meilleurs délais. Il importe de souligner, par ailleurs, que les habitants de la commune de Saharidj, à travers des comités de quartiers et autres associations de villages ont à maintes reprises sollicité les responsables concernés par des lettres de doléances afin de se pencher sur ce dangers. Leurs doléances sont restées lettres morte au fond des tiroirs de ces mêmes responsables qui semblent préoccupés par leurs propres affaires.
Faudrait-il vraiment qu’une catastrophe arrive pour que les gestionnaires de cette commune bougent le petit doigt ? Pourtant, le projet de rénovation de ce réseau d’électricité ne demande pas de gros moyens financiers mais juste un peu de volonté de la part des élus locaux.
Omar Soualah
