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BOUALEM AMOURA À PROPOS DE L’ENCADREMENT DES EXAMENS OFFICIELS: « Nous n’avons jamais pensé au boycott »

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Le secrétaire général du Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation (SATEF), Boualem Amoura, a démenti les rumeurs qui circulent depuis quelques jours faisant état d’une décision de boycott de l’encadrement des examens de fin d’année par les travailleurs de l’éducation. Contacté, hier, Amoura a affirmé qu’au niveau de l’intersyndicale autonome de l’éducation cette question n’a jusqu’ici jamais été posée, tout en s’interrogeant sur la source de cette information « infondée » reprise par certains organes de presse. Pour le SG du Satef, les examens de fin d’année sont «une ligne rouge à ne pas atteindre quoi qu’il arrive». «Il s’agit de l’avenir de nos enfants qu’on ne peut pas sanctionner», a-t-il déclaré à ce propos. Et de poursuivre : «moralement on ne peut pas faire ça. On ne peut pas mêler nos enfants et les impliquer dans la politique, car il y aura beaucoup de répercussions après ». Rappelant que l’organisation de ces examens ne dépend pas du ministère de l’éducation mais plutôt de l’Office national des examens et concours (Onec), Amoura a souligné que ceux-ci peuvent être même organisés sans qu’il y ait de ministre à la tête du secteur. « Les travailleurs de l’éducation ont acquis une certaine expérience dans ce domaine depuis plus de 30 ans. Ils sont mobilisés pour la réussite de ces examens». Pour ce qui est, par ailleurs, des engagements faits par le successeur de Nouria Benghabrit, Abdelhakim Belabed, quant à la prise en charge des revendications socioprofessionnelles des travailleurs, Boualem Amoura a déclaré que «si c’est réellement l’intention du nouveau ministre, c’est une bonne chose pour les travailleurs», soulignant, cependant, que les syndicats autonome ont décidé «par principe» de ne pas travailler avec le gouvernement désigné par le premier ministre Noureddine Bedoui, et par voie de conséquence avec Abdelhakim Belabed, ministre de l’Éducation. Notre interlocuteur a rappelé, à ce propos, l’absence des syndicats autonomes lors de la première réunion organisée dimanche passé avec les directeurs de l’éducation au siège du ministère. «Maintenant s’il décide de répondre à nos revendications cela veut dire que nous étions dans le droit chemin. Il reconnait en quelque sorte que nos revendications sont légitimes», a ajouté Amoura, qui a tenu à relever que le gouvernement et le ministère n’avaient pas voulu, selon lui, auparavant répondre favorablement aux revendications des travailleurs. «À certains moments, l’ex-ministre, Nouria Benghabrit, s’était entêtée à ne pas régler les problèmes posés», a-t-il ajouté. S’agissant, d’autre part, des syndicats autonomes de différents secteurs regroupés en une confédération, le SG du Satef, a fait savoir qu’une réunion est prévue la semaine prochaine pour décider des suites à donner aux actions engagées dans le cadre du mouvement populaire pacifique entamé le 22 février dernier. Ania Nait Chalal

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