Sous l’ère Tebboune, l’État accorde un intérêt majeur à l’équilibre entre les wilayas et la prise en charge des préoccupations des citoyens, là où ils se trouvent, dans le sillage des objectifs de renouveau et de développement local, étant un des axes cardinaux du programme présidentiel.
Une approche initiée par le chef de l’État en matière de gouvernance locale, incluant la mise à niveau des structures de base et des services publics, dont le désenclavement de certaines régions et l’amélioration de leurs conditions de vie. Faisant l’objet d’un suivi personnel du Président, cette attention particulière a pour objectif de faire de ces régions, dont beaucoup pourraient contribuer à la croissance économique, des locomotives de développement socioéconomiques. C’est le cas de la wilaya de Djelfa, qui par sa superficie, la densité de sa population, la richesse animalière qui s’y concentre, sa production céréalière et ses caractéristiques patrimoniales et touristique, a fait l’objet d’un intérêt particulier de la part du Président. Au mois de mai dernier, à l’occasion d’une visite dans cette wilaya, le ministre de l’Intérieur Brahim Merad, avait réitéré l’engagement du président de la République « à instaurer les principes d’équilibres régionaux et d’équité en termes d’actions de développement et d’attraction à réaliser sur l’ensemble du territoire ». Une action qui s’est traduite par le lancement à Djelfa, vu son potentiel très compétitif de diversification économique, de projets dans les secteurs de la santé, des transports, de l’industrie manufacturière et de l’enseignement supérieur. Des projets qui comprennent un programme complémentaire doté d’une enveloppe financière, comme ce fût le cas pour Khenchela et Tissemsilt. Une manière de contribuer ainsi à la création d’emplois et à la dynamique de l’activité économique dans la wilaya. Notons à ce titre, le projet de construction d’un centre anticancer (CAC), le projet de la ligne ferroviaire, ainsi que la promotion du principe de la démocratie participative, notamment de la société civile de Djelfa, selon les principes de la justice sociale et les valeurs d’équité.
Lors de la réunion du Conseil des ministres de dimanche, Abdelmadjid Tebboune a relevé l’importance de la vocation agricole et pastorale de cette wilaya historique, ordonnant au Gouvernement de porter « de 4.000 à 15.000 unités, le quota des logements ruraux dans la wilaya ». Le président de la République a également, instruit à l’effet d’élaborer une proposition de promotion des daïras d’El Abiodh Sidi Cheikh (wilaya d’El-Bayadh), et de Aïn Oussara et Messaad (wilaya de Djelfa) en wilayas déléguées. Et si lePrésident a tant insisté sur le respect des délais de ce programme, c’est que Djelfa dispose d’un potentiel qui peut contribuer fortement à la consécration des objectifs de diversification économique, et de la sécurité alimentaire et énergétique de cette wilaya qui dispose de niches d’investissement très prometteuses. Par ailleurs, l’intérêt porté à ces régions à fort potentiel de croissance, permettra de relancer certains projets à l’arrêt, à l’image de celui des silos métalliques destinés pour le stockage des céréales d’une capacité de 200 000 quintaux, dans la wilaya d’Aïn Defla, à l’arrêt depuis 2015, sachant que les moyens de stockage des céréales de la wilaya sont de 479 000 quintaux, soit un déficit de 1 million de quintaux.
Hamid Si Ahmed
