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Belmadi devrait succéder à Alcaraz en novembre : Neuf mois de temps perdu pour les Verts

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Alors qu’il était pressenti pour prendre les commandes techniques de la sélection algérienne en novembre dernier, soit après le limogeage de l’Espagnol, Lucas Alcaraz, l’ancien international algérien, Djamel Belmadi, a attendu encore neuf mois pour qu’il soit désigné à la tête de la barre technique des Fennecs.

A l’époque, celui qui a remporté la saison passée le doublé avec la formation qatari d’Al Dahil, faisait l’unanimité autour de lui au sein du bureau fédéral. Mais au moment où Zetchi allait passer à l’acte, le président de la FAF a reçu des instructions ‘’d’en haut’’ pour nommer plutôt Rabah Madjer à la place d’Alcaraz. Un choix qui s’est avéré un véritable échec vu la tournure qu’ont prises les choses avec l’ancienne star du football algérien, démis de ses fonctions après seulement 9 mois de travail.
Il faut dire qu’après cet échec, Zetchi se voulait se racheter en nommant un entraîneur mondialiste d’envergure. Mais force est de constater que l’homme fort du football algérien n’a pas tenu promesse. Se retrouvant dans l’embarras, il a alors réactivé une piste qu’il avait ciblée il y a de cela neuf mois. Autrement dit, l’équipe nationale a perdu près d’une année de son temps, une durée pendant laquelle Belmadi aurait profité au maximum des matchs amicaux programmée pour la circonstance. Dans la foulée, c’est aussi le produit français qui vient d’être réhabilité, après que la FAF ait donné l’impression de miser sur le produit local tout au long de l’ère de Madjer. Avec Belmadi, l’école française revient à l’affiche, car on attend que le nouveau coach national n’hésitera pas à placer sa confiance sur les joueurs de l’immigration, y compris ceux que son prédécesseur a marginalisés à l’image de Feghouli, M’bolhi, Benzia, Ounas et Boudebouz, pour ne citer que ceux-là.
L’expérience de Madjer avec les joueurs locaux a montré ses limites, raison pour laquelle d’ailleurs Belmadi ne va pas s’aventurer à tabler sur les éléments du cru, dont le niveau n’est guère fameux. Les rapports privilégiés de l’ancien joueur de l’OM, Manchester City, et d’autres clubs européens avec les joueurs franco-algériens devrait lui servir d’un atout non négligeable pour réussir dans sa mission. C’est en tout cas, le souhait majeur de Zetchi qui joue pour la circonstance sa dernière carte, car si par malheur l’ex-driver d’Al Dahil venait d’échouer, Zetchi en paiera gros les frais.
Hakim S.

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