Meilleur joueur de la Premier League la saison passée, et 7ème au classement Ballon d’Or mondial, Riyad Mahrez sera sans doute un atout majeur des Verts lors de la prochaine Coupe d’Afrique des nations prévue au Gabon du 14 janvier au 5 février prochains.
Néanmoins, le joueur de Leicester City risque de ne pas répondre aux attentes des supporters des Verts, pour la simple raison qu’il va évoluer dans des conditions auxquelles il n’est pas habitué. En tout cas, même le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, a remarqué que la vedette des Foxes rend des copies moins séduisantes quand il est appelé à se produire en Afrique subsaharienne. Cela a même poussé le patron du football algérien à en demander des explications au joueur, comme il l’a lui-même confié au micro d’Ennahar TV.
«J’ai demandé des explications à Mahrez qui brille plus à Leicester et il m’a répondu qu’il était handicapé et étouffé par les conditions climatiques sévissant en Afrique », a révélé Raouraoua. Voilà qui accentue les appréhensions des fans algériens qui craignent que ces conditions extra-sportives ne soient un handicap de taille pour les protégés de l’entraîneur belge, George Leekens, plus que jamais dos au mur et censés réagir après avoir hypothéqué leurs chances dans la course à la qualification au Mondial-2018.
C’est ce qui explique du reste les échecs à répétition de l’équipe nationale, toutes générations confondues, de décrocher un trophée continental loin du pays, ce qui a fait que l’Algérie se contente jusque-là d’un seul sacre remporté à Alger.
Il faut dire, en évoquant Mahrez, que ses soucis risquent de ne pas se limiter sur le plan d’adaptation avec les conditions climatiques régnant au Gabon, car le joueur, tout comme ses autres coéquipiers évoluant en Angleterre, rejoindront tardivement le stage des Verts qui débutera le 2 janvier prochain, car ils seront soumis à un rythme infernal dans le cadre du championnat anglais qui amorcera dans les prochains jours le fameux Boxig Day. Par ailleurs, le président de la FAF, et dans le même entretien, a essayé d’expliquer les récentes contre-performances des Fennecs, les imputant à un excès de confiance qui s’est emparé des joueurs, non sans que cela ne coûte cher à l’équipe nationale. «Après deux participations à la Coupe du Monde, les joueurs de l’EN se sont vu trop beaux. Ils pensaient qu’ils sont les meilleurs et les plus intelligents, sans le prouver sur le terrain», a estimé Raouraoua.
Hakim S.
