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AU VU ET AU SU DES SERVICES DU COMMERCE ET DES ASSOCIATIONS DE CONSOMMATEURS : Hausse vertigineuse des prix de produits alimentaires

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À la surprise générale les prix de certains produits de première nécessité ont connu une augmentation de 10% dans les magasins de vente en détail.

Ce qui a poussé les consommateurs algériens à appeler à une campagne de boycott et à dénoncer la négligence des services relevant du ministère du Commerce. En effet, ceux qui font souvent les courses ont sans doute ressenti qu’ils ont dû dépenser un peu plus pour avoir tous leurs produits, lorsqu’encore ils n’avaient pas tout acheté ! Mais c’est seulement les prix de quelques aliments de base qui ont connu une hausse dans les superettes et les épiceries. Ces augmentations concernent les aliments de grande consommation à l’instar les pâtes, lait en boite et en poudre de toutes les marques, tomates en conserve, confitures, les détergents et les produits de nettoyage.
Cet « alourdissement » des prix s’est produit sans prendre en compte la conjoncture sanitaire critique que vit le pays et les conséquences du confinement mis en place comme mesure contre la propagation du Coronavirus sur le pouvoir d’achat du citoyen. D’ailleurs, ce n’est vraiment pas évident de devoir subir une hausse des prix des produits de base alors que beaucoup ont perdu leur emploi ou bien ont connu une baisse de salaire dans cette période particulière. De ce fait, plusieurs citoyens se plaignent de ces augmentations « injustifiables » ni de la part des commerçants ni de la part des autorités qui semblent absentes malgré les campagnes annoncées et qui visent à bien gérer le marché algérien, autrement dit, les promesses du ministre du Commerce, Kamel Rezig, de plafonner les prix des produits de première nécessité. Dès lors, il est à s’interroger sur ce que font les agents de contrôle et les services du département ministériel concerné pour appliquer la règle ? Même les associations des commerçants n’ont pas bougé d’un doigt, du moins à ce stade. Ainsi, les différentes associations des consommateurs semblent ignorer cet état de fait qui a pourtant touché le citoyen, notamment celui de la classe moyenne et les plus démunis.
Sur les réseaux sociaux, les citoyens ont appelé à boycotter quelques produits alimentaires comme solution pour baisser les prix, en s’interrogeant sur la raison de cette hausse inexplicable. Pour quelques commerçants de détail, la responsabilité vient des vendeurs de gros.

Quid de la régulation des prix ?
Pour rappel, dans l’une de ses déclarations, le ministre Rezig a fait part d’un éventuel « recours de manière exceptionnelle à la régulation des prix de certains produits de base de large consommation, qui seront déterminés par la réglementation et ce dans le souci de renforcer le pouvoir d’achat du citoyen ».
Ces produits seront déterminés à travers la réglementation conformément à des arguments et des raisons logiques à même de préserver le pouvoir d’achat du citoyen » a-t-il déclaré.
Egalement le ministre du commerce, depuis qu’il est à la tête du ministère du Commerce a promis a mainte fois de lutter contre la mafia de l’informel.
Sarah Oubraham

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