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Alors que le ministre insiste pour le déroulement des stages en Algérie : Les clubs «sourds» devant l’instruction de Hattab

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Depuis qu’il a été nommé à la tête du secteur de la Jeunesse et des Sports, le ministre Mohamed Hattab, ne rate aucune occasion pour appeler les clubs sportifs, en particulier ceux de football des deux Ligues professionnelles à profiter des installations sportives dont dispose le pays pour y effectuer leurs stages de préparation d’intersaison au lieu d’aller dans des pays étrangers, plus particulièrement la Tunisie. Un appel qui ne semble pas avoir eu un écho favorable de la part des concernés, puisque ces derniers se préparent d’ores et déjà à prendre d’assaut le voisin tunisien ainsi que d’autres pays pour effectuer leurs regroupements estivaux. Pourtant, le ministre de la Jeunesse et des Sports a beau tenté de convaincre les responsables des clubs de la qualité des infrastructures sportives éparpillées ici et là dans le territoire national. Ces installations, à l’image des écoles sportives de Sidi Bel-Abbès, Biskra, Sétif et beaucoup d’autres sites, sont pratiquement ‘’boycottées’’ durant la période de préparation d’intersaison. Les clubs algériens préfèrent plutôt quitter le territoire national et aller s’oxygéner ailleurs. Ceux qui détiennent les moyens, à l’image du MCA et de l’USMA par exemple, ont choisi la France pour leur stage estival, tandis que les autres vont se ruer vers la Tunisie. Pourtant, dans ce pays voisin, il règne pratiquement le même climat qu’en Algérie pendant l’été, un climat marqué généralement par une chaleur suffocante. Du coup, les dirigeants des clubs concernés n’auront pas à avancer l’alibi des conditions atmosphériques pour justifier leurs choix. Cela se passe pourtant au moment où pratiquement tous les clubs algériens souffrent le martyre sur le plan financier. Mais cela ne les empêche pas de s’offrir un voyage à l’étranger, quitte à débourser aussi des sommes colossales de surcroît en devises. Face à cette situation, on se demande si le ministre de la Jeunesse et des Sports n’avait pas les prérogatives pour interdire justement à ces clubs d’aller ‘’gaspiller’’ de l’argent à l’étranger, sachant que toute mission sportive en dehors du territoire national est soumise au préalable à l’autorisation de la tutelle.
H. S.

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