Le commerce des fruits et légumes érigé à la sortie du quartier d’El-Hamiz à Bab Ezzouar, sur les abords de la route menant vers Kahouet Chergui en traversant la forêt Ben Merrad, constitue un véritable danger aussi bien pour les commerçants, eux-mêmes, que les clients.
Ces marchandises (fruits et légumes) étalées sur camionnettes, des tables de fortune langent les trottoirs de cette route où on enregistre un trafic routier dense pendant toute la journée. S’étendant sur plus de 500 de longueur, ce marché attire une forte clientèle grâce aux prix raisonnables affichés. Il est également une opportunité pour les automobilistes de s’acquérir la marchandise en évitant des embouteillages en ville. Si ce marché arrange les affaires des dizaines de commerçants auparavant chômeurs, il n’en demeure pas moins que le danger des accidents de la circulation planeau quotidien sur ce tronçon routier.
On se demande sur le rôle que jouent les autorités locales pour rétablie l’ordre par souci de protéger la vie des citoyens et lutter contre le commerce informel. Les responsables semblent fermer les yeux, sinon impuissants devant cet état de fait pour le moins que l’on puisse dire dangereux.
Entre absorber le chômage et lutter contre le marché informel qui nuit à l’économie nationale l’équation semble très difficile à résoudre. Mais la protection des vies humaines prime devant toutes considérations.
Salim Nasri
