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AIR ALGÉRIE : Les techniciens de la maintenance poursuivent leur grève

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Le débrayage, déclenché dimanche par les techniciens de la maintenance avion à Air Algérie, s’est poursuivi, hier, en l’absence d’ouverture des canaux de dialogue par la Direction générale de la compagnie. Le président de la SNTMA a fait savoir que 95% du collectif maintient le mot d’ordre de grève qui se poursuivra jusqu’à la prise en charge de sa plateforme de revendications dont, notamment, celle liée à la révision de la grille salariale. Contacté hier, Ahmed Boutoumi, le représentant du Syndicat national des techniciens de la maintenance avion (SNTMA), a expliqué que ce mouvement de contestation déclenché, dimanche à 8h du matin par les travailleurs, intervient pour dénoncer « un ras-le-bol total du climat malsain qui règne au sein de la maintenance, et ce depuis l’arrivée du staff actuel». Selon notre interlocuteur, le travail ne sera pas repris tant que les responsables persistent à ignorer les revendications des contestataires et que les canaux de dialogue restent fermés. D’autre part, Boutoumi a indiqué que le SNTMA revendique un retour inconditionnel vers une hiérarchisation et une justice salariale, dictée par la convention collective d’Air Algérie « elle-même inspirée des standards internationaux. Le syndicat appelle également à l’arrêt de la «hogra» que subissent les mécaniciens et ingénieurs quotidiennement, à savoir les sanctions abusives, les harcèlements, les ponctions arbitraires sur salaires, les mutations à tort et à travers, les nominations à des postes de responsabilité de personnes n’ayant pas les critères et les compétences requis. Enfin, la sanction des gens responsables de tous les préjudices, et la régularisation des mécaniciens et ingénieurs de contrats à durée déterminée à contrat à durée indéterminée. Et de conclure : Ahmed Boutoumi souligne que le SNTMA dégage sa responsabilité de tout ce que pourrait engendrer cette situation, en l’imputant à l’indifférence et l’insouciance de l’employeur, rxprimant son regret de constater que depuis le déclenchement de cet arrêt de travail aucun responsable de la compagnie ne s’est inquiété pour répondre aux attentes de ce personnel.
Ania Nait Chalal

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