La CNAS, d’Aïn-Témouchent s’intéresse à grossir ses rangs en épatant les petits métiers et les travailleurs saisonniers et journaliers, afin de leur accorder des faveurs pour qu’ils puissent bénéficier des largesses de loi de finance complémentaire LFC 2015.
Le mieux pour cette frange importante tantôt tentée par l’informel, tantôt attirée par de l’emploi temporaire, est d’avoir une assurance volontaire évaluée à 10% du SMIG. Cette population d’activistes dans l’informel ou l’illicite, comme semble les appeler beaucoup de gens et de responsables, est plutôt du domaine de la caisse nationale des non salariés (CASNOS). On assiste quelque part à une sorte de plagiat provoqué par la CNAS au détriment de la CASNOS, un plagiat qui n’est pas prononcée ouvertement, mais qui semble tacite et bien mis en route. Pour le ministère de tutelle que le citoyen soit affilié dans l’une ou l’autre caisse quand il s’agit des cas de travailleurs cités plus haut c’est kifkif pourvu que les recettes entrent dans les caisses de l’État. Pour ce type d’affiliation la CNAS est mieux indiquée, car elle possède des moyens humains et matériels et des structures au niveau des daïras, chose que la CNAS n’en dispose pas assez ou pas du tout dans la majeure partie des cas. Mais l’entraînement de ce dispositif pour lequel de gros moyens ont été mobilisés par la CNAS, sur le plan de l’information, la sensibilisation et les enquêtes menées sur le terrain auprès des employeurs, tous secteurs d’activités confondus, a dirait-on contaminé la CASNOS qui ne pouvait pas rester à la tra^pine et qui développe des actions similaires mais pas avec la même envergure que la CNAS. L’élargissement sur le plan structurel et organisationnel de CASNOS a retenu l’attention de l’opinion locale et des populations de non salariés non encore affiliés. Une bonne impression a été affichée par la communauté des agriculteurs, des petits métiers et des journaliers des daïras de Hammam Bou Hadjar et d’Aïn El Arbaa. Cela a été très significatif et perceptible après l’ouverture de la CASNOS à Hammam Bou Hadjar. Au fait il s’agit pour un début d’un aménagement d’une structure, justement moyenne, faute de mieux. Ceux qui ont applaudi sont les agriculteurs et les petits métiers ainsi que les petites et moyennes entreprises fraîchement créés. Cette structure, selon toute vraisemblance est la quatrième du genre, elle va mettre un terme aux contraintes et difficultés vécues de plus de 3 000 non salariés identifiés au niveau des communes des deux daïras. Finis les déplacements coûteux et ennuyeux jusqu’au chef-lieu de wilaya. Les situations seront désormais réglées le jour même. En réalité c’est sur la base d’une kyrielle de doléances de la population locale que les responsables de la CASNOS auraient pu convaincre leurs supérieurs sur la nécessité d’une telle opération d’intérêt communautaire. À coup sûr, les affiliés à la caisse des non salariés vont constater une amélioration des prestations de services. Aussi le chiffre d’affaire commence à augmenter à l’issue de nouveaux affiliés. Cette information a été donnée par un responsable de la DG/CASNOS qui répondait à une question d’un journaliste de la radio nationale.
Au cours de la cérémonie d’ouverture de l’agence, les élus locaux ont tenu à remercier les responsables de la caisse sociale CASNOS. Notons que sont en droit de s’affilier à la CASNOS tout commerçant, industriel, agriculteur, artisan, membre de Profession Libérale ou bien exerçant une activité professionnelle. Les missions principales qu’assurent une agence de wilaya visent à accomplir toutes les opérations liées au recouvrement des cotisations, au contentieux, à la gestion des prestations d’assurances sociales et pensions de retraite. La nouvelle caisse de Hammam Bou Hadjar est désormais sous les feux de la rampe et doit en un temps relativement court à faire beaucoup d’effort pour qu’elle soit au diapason.
Boualem Belhadri
