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À propos des centres de formation : le MJS tarde à tenir ses promesses

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Le ministère de la jeunesse et des sports tarde toujours à honorer ses engagements pris avec les clubs des deux Ligues professionnels auxquels la tutelle a promis de prendre totalement en charge les travaux de construction de 32 centres de formation. L’opération qui devait être lancée en janvier dernier, selon les énièmes promesses du ministre de la Jeunesse et des sports, Mohamed Tahmi, risque de connaitre encore du retard. Et pour cause, le ministère a fini par écarter la piste de l’entreprise Batimetal, celle avec laquelle le premier responsable du secteur s’était pourtant entendu pour la réalisation de ce grand projet. D’ailleurs, Tahmi lui-même avait annoncé la nouvelle lors d’une réunion avec les présidents et représentants des clubs, tenue en début de décembre dernier. Ce jour là, le représentant des pouvoirs publics avait réagi à la montée au créneau des clubs professionnels qui commençaient à vraiment se douter des capacités de la tutelle à tenir ses engagements dans ce registre.Mais il s’avère aujourd’hui que le rêve des formations algériennes de disposer chacune de son centre d’entraînement est loin de se transformer en réalité. Selon l’un des présidents concernés, les choses semblent stagner à ce propos, surtout après que le MJS a échoué à trouver un accord final avec Batimetal alors que les choses semblaient scellées dans ce registre.«On nous a fait savoir du côté du MJS que les conditions avancées par Batimetal étaient excessives ce qui a provoqué un divorce prématuré entre les deux parties. Actuellement, de nouveaux contacts sont engagés avec une autre entreprise, à laquelle devrait être confiée la construction des centres de formation. Pour l’heure, aucun accord n’est encore conclu et les choses risquent ainsi de trainer davantage», nous a confié le président du MC El Eulma, Herrada Aras.Il est clair que ce nouvel épisode dans le feuilleton des centres de formation en Algérie risque de porter davantage de préjudice sur la crédibilité du ministère de la Jeunesse et des sports qui s’est engagé à maintes reprises d’accompagner le projet de professionnalisme en Algérie, en application des directives des plus hautes autorités dans le pays et dans ce même registre.
Hakim S.

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