La réponse cinglante du ministère des Affaires étrangères aux propos, pour le moins « provocateurs et regrettables » à l’endroit de l’Algérie, le propre du chef de la diplomatique marocaine, Nacer Bourita, ne s’est pas faite attendre. Mal-en-point depuis le retour de la diplomatie algérienne sur la scène africaine, dont le dernier exploit est couronné par l’organisation prochaine à Alger du sommet arabe, auquel s’ajoute une position immuable sur le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, Bourita s’est à nouveau attaqué à l’Algérie et sur son opposition à toute ouverture de représentations diplomatiques de pays africains sur le territoire sahraoui occupé.
Pour tenter de justifier l’injustifiable, Rabat, à travers son MAE, continue à défier le droit international pour l’autodétermination du peuple sahraoui. «Celui qui se prépare à rédiger des communiqués et rappeler son ambassadeur pour consultation doit continuer sur cette voie», déclare Bourita dans des propos qui sentent le malaise dans lequel s’est retrouvé le Maroc. Ainsi, en réponse au MAE marocain, Sabri Boukadoum, qui a animé hier une conférence conjointe avec le secrétaire général de la Ligue arabe, en visite dans notre pays, souligne que l’Algérie « ne bâtit pas ses relations sur la base d’insultes et de parjures », tout en déplorant le langage de son homologue marocain, loin d’honorer son statut de chef de la diplomatie, mais dont l’excès de zèle, à l’endroit de l’Algérie, fait de lui ce qu’il est aujourd’hui.
Farid G.
