Par Hafidh A. Settar
Crâne rasé, toujours sur son 31 en costard zazou, la voix éraillée et de la bonhomie à en revendre, le wali d’Alger, Abdeka Zoukh, passerait difficilement inaperçu dans la moindre venelle de Dzaïr. Mahrouss pour
El-Mahrouça ? Incontestablement, le maître de la Capitale semble bien parti dans ses 12 travaux d’Hercule : faire de la ville…une ville où il fait bon y vivre tout simplement !
Promenades, aires de jeux, espaces de loisirs diurnes et nocturnes, liftings tous azimuts, mais surtout relogement de pauvres hères, frisant l’ère troglodyte et dont les mansardes hirsutes boursoufflaient en laideur, le visage de M’dinette Sidi Abderrahmane, voilà qui plaiderait volontiers du punch d’un wali à nul autre pareil. Alors Zoukh «y zoukh» ? Pour la bonne cause, c’est admis !
Reste l’effort à faire pour ces millions de «zouakhine» qui peuplent Alger et qui échouent même à ne pas cracher dehors !
H. A. S.