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UGTA : Création de la Fédération nationale des jeunes entrepreneurs

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Présent à cet événement, le SG de la Centrale syndicale (UGTA), Abdelmadjid Sidi-Saïd, s’est réjoui de la naissance de la Fédération nationale des jeunes entrepreneurs. Cette Fédération confortera la place de l’entrepreneuriat jeune en Algérie.
Pour marquer cet événement, trois ministres ont tenu à être présents, hier, à l’École supérieure de la Sécurité sociale sur les hauteurs d’Alger, où il a y eu lieu la création de cette Fédération. Il s’agit des ministres du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El-Ghazi, de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Mohamed Mebarki, et celui de la Jeunesse et des Sports, El-Hadi Ould-Ali.
Mohamed Mebarki a tenu à rappeler les nouvelles dispositions introduites dans la révision de la Constitution en 2016, et qui confirmaient la place de la jeunesse dans la société et dans l’édification du pays, et ce, à travers plusieurs dispositions.
Il a précisé la démarche de son département qui permettra l’amélioration des formations initiales, le renforcement des compétences des travailleurs à travers les formations continues, ainsi que le développement de la formation de l’entrepreneuriat. Soulignant que son département est à la disposition de la Fédération pour organiser une meilleure relation de partenariat. Pour sa part, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El-Ghazi, a qualifié cette initiative de réussie. Il estime que la jeunesse algérienne est à la hauteur et est d’un grand potentiel. De son côté, le ministre de la Jeunesse et des Sports, El-Hadi Ould-Ali, a fait savoir qu’il est important d’accompagner et d’orienter ces jeunes, «Nous sommes en train de travailler sur une convention avec le ministère du Travail», a-t-il dit. Il a évoqué la nécessité de mettre ces jeunes au niveau local au centre de toutes les parties concernées par cette promotion. Il a rappelé, par ailleurs, que son département a récemment fourni une proposition de créer un guichet unique au niveau des Maisons de jeunes et des Centres scientifiques pour initier les jeunes et leur donner toutes les formations nécessaires et utiles pour leur faciliter l’accès au marché du travail. Présent à la rencontre, le secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi-Saïd, a exprimé sa reconnaissance à cette Fédération.
«On vient d’assister à la remise d’un agrément à cette jeune Fédération des jeunes entrepreneurs qui est pour nous très symbolique mais très honorifique, a t-il dit. «La prise en charge de la jeunesse dans sa complémentarité et sa complexité est aujourd’hui une réalité à travers leurs initiatives d’entrepreneurs mais surtout à travers une structure syndicale en l’occurrence cette fédération», a-t-il ajouté. «En espace d’une décennie, vous avez crée pas moins d’un million de poste d’emploi, comparant au secteur privé qui est à un million 200. Vous serez en extension et vous allez atteindre le périmètre de 2 million de salariés d’ici peu de temps », a-t-il précisé, en s’adressant aux jeunes entrepreneurs. «Vous êtes un acteur économique de la production nationale, la majorité des entreprises relevant de l’ANGEM, de l’ANSEJ ou de la CNAC sont à 80% dans l’activité économique nationale, a-t-il poursuivi. « Le challenge à venir est l’exportation, nous sommes là, car c’est un devoir puis c’est un honneur d’accompagner sa jeunesse a-t-il conclu. Abdeslam Mohammed, 30 ans, de Tizi-Ouzou, a bénéficié d’un crédit de 2 millons de dinars dans le cadre l’ANSEJ en 2010 pour lancer son entreprise de fabrication de réverbères en acier et machines industrielles, il nous dira qu’il avait commencé avec 12 et il se retrouve avec 500 ouvriers. Il se réjouit de la disponibilité de leurs produits à l’échelle nationale. Ils envisagent une extension dans les régions de l’ouest pour créer plus de 1 500 postes d’emploi d’ici 2 ans. Izekhraf Mohamed représentant de la Sarl IAGM à fait savoir que l’entreprise de fabrication mono-couche est fondée en 2006 et éxtensiée en 2010.
« Actuellement le produit des monocouches sur différents aspects et couleurs et formats dispose des parts de marché sur tout le territoire national », a-t-il souligné. Notre objectif est de faire l’export vers les pays voisins. Le représentant lance un appel pour les jeunes d’opter pour ces dispositifs et de profiter de cette situation qui est très favorables qui peut les aider à réaliser leurs ambitions. Tidjani Mohammed, d’Oran, a créé son entreprise de chausure en 2012. Il commencé avec 3 employés et se retrouve avec 30 employés. Il envisage d’exporter vers l’Afrique en l’occurrence le Soudan. Pour conclure, le concept de la consommation du produit national a été introduit à travers cette jeunesse qui se lance aujourd’hui dans les différents domaines et qui réalisent des exploits dans l’activité économique.
Djedjiga Hamitouche

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