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SÉCURITÉ ET TRANQUILITÉ PUBLIQUES : La responsabilité des walis

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Une réunion de coordination avec les walis, tenue par visioconférence, a été présidée, mardi, à Alger, par le Premier ministre, Aïmène Benabderrahmane, en présence du ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Brahim Merad. Elle intervient à la veille du mois de Ramadhan mais ne se réduit pas à cette circonstance, selon les indications données par un communiqué des services du Premier ministre.

Il s’agit de «l’examen de l’état d’avancement de la mise en œuvre des engagements du président de la République et de ses différentes décisions relatives à l’amélioration du service public, à la généralisation du développement équilibré et à la promotion de l’économie locale, notamment celles issues de la dernière réunion Gouvernement-walis ». Le mois de Ramadhan a eu sa part dans les orientations du Premier ministre qui a insisté, à l’occasion, sur l’importance de « l’approche proactive adoptée par les pouvoirs publics en prévision du mois sacré de Ramadhan » et du « suivi permanent sur le terrain et de la mise en place de mécanismes efficaces de contrôle, de veille et d’alerte précoce tout au long du mois sacré ». Une des instructions du président Tebboune, lors du Conseil des ministres qu’il a présidé lundi, est d’«éviter toute forme d’austérité pour ce qui est de l’approvisionnement des citoyens en produits de large consommation », en parallèle  il faut œuvrer progressivement à « l’adoption d’un mode de consommation sain pour le citoyen algérien». Dans ce sens, Aïmène Benabderrahmane a appelé à « renforcer le travail en synergie avec les acteurs de la société civile pour développer le civisme et sensibiliser à l’importance de la lutte contre le gaspillage, notamment en coordination avec l’Observatoire national de la société civile et le Conseil supérieur de la jeunesse ». Mais dans l’immédiat, c’est l’approvisionnement des citoyens en produits de large consommation qui est primordial. Les walis doivent y veiller. Ils doivent également veiller –et ce sont là, les orientations du président de la République, rappelées par le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire – « à mettre en place les conditions nécessaires pour assurer la sécurité et la tranquillité publiques, ainsi qu’à prendre toutes les mesures pratiques pour garantir le bien-être des citoyens et la préservation de la santé et de l’hygiène publiques, loin des campagnes conjoncturelles ». Autrement dit: éviter les nuisances sonores (les hauts parleurs sur la voie publique au milieu d’habitations), assurer une bonne gestion des déchets ménagers, préserver la propreté des lieux fréquentés par le public comme les marchés. Des orientations conformes à l’article 21 de la Constitution qui dispose, notamment, que « l’État veille à  assurer un environnement sain en vue de protéger les personnes ainsi que le développement de leur bien-être». Autre contexte spécifique en perspective : la saison estivale et les risques qu’elle comporte, notamment les feux de forêts, pour lesquels le Premier ministre a rappelé les mesures pratiques préventives à prendre. L’été est également la saison du tourisme sur lequel compte le pays pour diversifier son économie. Au-delà des exigences liées à la conjoncture-Ramadhan et saison estivale-, la dynamique économique locale a été abordée dans les détails. Aïmene Benabderrahmane a rappelé « la priorité de réaliser l’autosuffisance alimentaire, notamment en créant les conditions idoines à l’augmentation de la production nationale en récoltes stratégiques et la numérisation urgente du secteur agricole, en sus du parachèvement des différents projets publics en cours de réalisation dans tous les domaines, à même de permettre d’améliorer la qualité des prestations et d’accroître l’attractivité économique des territoires ». De son côté, Brahim Merad a réaffirmé « la priorité d’accélérer la cadence du développement local conformément aux exigences de sécurité alimentaire, hydrique et énergétique ». Il a cité parmi les critères d’évaluation de la performance locale : « la réponse aux aspirations des citoyens, l’amélioration de la qualité des prestations du service public, le taux d’investissement réalisé et le nombre de nouveaux postes d’emploi ».
M’hamed Rebah

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