La nouvelle polyclinique de la commune de Saharidj nouvellement réalisée et fin prête et équipée en matériel necessaire depuis plusieurs mois déjà n’est toujours pas fonctionnelle. Une situation qui n’est pas du goût des habitants de cette commune de montagne, eux qui ne cessaient depuis des mois de solliciter les responsables concernés afin de mettre en service cette unique structure de santé existante sur le territoire de leur municipalité, mais en vain. Avant-hier, des centaines de citoyens ont exprimé encore une autre fois leur mécontentement quant au retard dans l’ouverture de ce centre de santé. Des dizaines de jeunes de la localité ont tenu un sit-in devant le siège de la daïra à travers lequel ils ont exigé l’ouverture immédiate de cette structure de santé, mais aussi son fonctionnement 24h sur 24h. Après des négociations avec le premier responsable de la daïra sans que ce dernier n’arrivait à convaincre les citoyens en colère, une délégation de citoyens en colère a rçue par des responsables du secteur de la santé ainsi que des responsables de la wilaya dans le but de trouver les solutions adequates à ce problème qui n’a que trops duré selon les habitants de la commune de Saharidj. Selon quelques représentants de la société civile de cette municipalité, les responsables qui ont pris langue avec eux ont promis de donner suite à leur doléance dans les plus brefs délais. Quant au fonctionnement de cette polyclinique H24 et faute de manque médecins, cette dernière fonctionera 12h par jour soit de 8h du matin jusqu’à 19h et ce, avec deux equipes. Une solution temporaire en attendant la disponibilité et l’affectation d’une autre équipe médicale, laquelle solution a reçue avec beaucoup de satisfaction par les habitants de la commune de Saharidj dont le nombre est estimé à plus de 13 000 habitants. Hier, le calme est revenu dans cette région connue par les actions de rue.
Il importe de souligner par ailleurs que la commune de saharidj compte cinq unités de soins qui fonctionnent avec un seul medecin et un personel paramédicale très réduit.
Le service offert par ses structures de santé est limité au minimim ce qui oblige les citoyens de se rendre dans les centres de santé des municipalités avoisinantes comme M’chedallah, Chorfa et Ahnif situé a plusieurs kilomètres.
En attendent l’ouverture de la nouvelle polyclinique qui mettra fin au calvaire des 13 000 habitants, ces derniers doivent prendre leur mal en patience.
Omar Soualah
