Accueil ACTUALITÉ RIPOSTE IMMINENTE DE L’IRAN CONTRE ISRAËL : Netanyahou pousse à l’affrontement américano-iranien

RIPOSTE IMMINENTE DE L’IRAN CONTRE ISRAËL : Netanyahou pousse à l’affrontement américano-iranien

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Lorsque l’entité sioniste a bombardé, le 1er avril dernier, le consulat iranien à Damas, nombre d’observateurs se sont demandés pourquoi l’armée israélienne a-t-elle mené cette frappe à ce moment précis ?

À quels motifs et pour quels objectifs, Netanyahou s’est subitement décidé de courir le risque d’ouvrir un autre front alors que les massacres dans la bande de Ghaza durent depuis plus de six mois ? Pour faire diversion et détourner les regards ? Pour tester le soutien des Ètats-Unis ? Où les deux à la fois ? Quoiqu’il en soit, ce bombardement n’est pas improvisé. La provocation est incontestable. Pour mieux comprendre les raisons israéliennes, il faut remonter le temps. Israël a une peur bleue de l’Iran depuis 1979. Depuis la prise du pouvoir par l’Ayatollah Khomeini et la chute du Shah d’Iran. Depuis cette époque, l’Iran promet « d’effacer » Israël de la carte. Tel Aviv pris de panique, a fait une fixation sur le programme nucléaire iranien. Il a utilisé tous les moyens pour contrecarrer le projet de Téhéran. Notamment en faisant croire à l’opinion internationale que l’Iran menacerait la planète toute entière une fois qu’il aura possédé l’arme atomique. Netanyahou a fait des « expositions » un peu partout dans le monde pour « dénoncer » le programme nucléaire iranien qui est officiellement « civil ». Mais à aucun moment, le régime sioniste n’a commis l’erreur de s’attaquer directement à l’Iran. Il donne la preuve, par-là, qu’il n’a pas les moyens d’affronter directement et militairement les forces iraniennes. Comme il est inscrit dans l’ADN de l’entité sioniste qu’il ne fait la guerre à autrui que par procuration, c’est-à-dire pousser d’autres pays à se faire la guerre et en tirer les fruits sans efforts. Visiblement, l’attaque du consulat iranien à Damas, semble répondre à cette manière d’opérer de l’État hébreu. C’est ce qui ressort des multiples constats intervenus après l’attaque. D’abord Israël n’a jamais revendiqué l’attaque. Comme elle n’a pas démenti les accusations de Téhéran. Ensuite elle a choisi comme théâtre d’opération la Syrie pour s’attaquer aux intérêts iraniens. C’est-à-dire que le premier pays à réagir aurait dû être la Syrie. Mais ce pays qui se relève péniblement d’une guerre qui l’a laissé exsangue, n’a ni les moyens ni intérêt de répliquer et s’engager dans un affrontement direct avec l’entité sioniste. Autant dire qu’il s’aliènerait également les États-Unis qui soutiennent avec force Tel Aviv. D’ailleurs, le président américain, Joé Biden, a fait une déclaration, vendredi dernier, à ce sujet où il a déclaré : « Nous aiderons Israël à se défendre et l’Iran échouera ». La veille c’est la porte-parole de la Maison Blanche qui a affirmé « avoir mis en garde l’Iran ». Le pragmatisme prévaut dans les décisions iraniennes. C’est pourquoi dans leur réponse à la déclaration américaine les autorités iraniennes ont précisé que l’Iran « répondrait à la frappe menée par Israël contre son ambassade en Syrie d’une manière destinée à éviter une escalade majeure et qu’il ne se précipiterait pas ». Toujours aussi fanfaron en se réfugiant sous le parapluie américain, Netanyahou s’est dit « prêt à faire face à des défis sur d’autres théâtres (militaires ndlr) ». Il dévoile ses plans par son arrogance. Si aucun des moyens qu’il a utilisés pour entrainer des pays tiers dans une confrontation avec l’Iran, n’a réussi, il semble que cette attaque du consulat soit un nouveau moyen en ce sens qu’il espère pousser l’Iran à répliquer directement et sans retenue contre Israël. Ce qui aurait abouti à une implication directe des Etats-Unis et par voie de conséquences à un élargissement du conflit qui risque d’embraser toute la région. Les dirigeants iraniens sont conscients du danger. Ils ne tomberont pas facilement dans le piège sioniste. Eux aussi connaissent les mécanismes d’une « guerre par procuration » et les utiliseront à coup sûr. Cependant, des bruits de bottes sont entendus dans la région où les États-Unis ont déclaré avoir envoyé des renforts. Un général américain a été dépêché à Tel Aviv pour « des entretiens ». La tension dans la région est à son comble. Hier, l’agence de presse iranienne « Irna », a indiqué qu’un « porte-conteneurs baptisé MCS Aries a été saisi par les forces spéciales maritimes au cours d’une opération menée avec un hélicoptère près du détroit d’Ormuz » en précisant que le navire « battait pavillon portugais et géré par la société Zodiac, qui appartient au capitaliste sioniste Eyal Ofer ». La situation était à ce stade hier. Tous les observateurs se demandent où, quand et comment, l’Iran répondra-t-il à la provocation israélienne ? Les iraniens l’ont dit, ils agiront sans précipitation. De quoi mettre les nerfs sionistes à rude épreuve…
Zouhir Mébarki

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