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Réouverture prochaine des Arènes d’Oran

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L’établissement public de la gestion du Parc d’attraction de la wilaya d’Oran vient de bénéficier d’un contrat de concession lui permettant de gérer aussi les Arènes d’Oran en vue de leur réouverture dans les prochains jours, a-t-on appris de la direction de cette entreprise. Ce site historique a connu une grande opération de réhabilitation et de restauration qui s’est étalée sur trois phases, mais attend encore le certificat d’usage de la part des services du Contrôle technique de la construction (CTC) pour l’exploitation de la totalité de ses gradins, a souligné le directeur de l’établissement, Abderrahmane Belabbes à l’APS. Dans la foulée, ces Arènes situées à hai Mohieddine (Eckmühl) d’Oran, font l’objet actuellement d’une vaste opération de nettoyage et d’embellissement en vue d’accueillir différentes manifestations sportives et culturelles, a t-il précisé. L’établissement table d’ailleurs sur l’organisation de ces événements au cours de l’actuelle saison estivale, a ajouté la même source, qui se félicite déjà du «retour en vie de ce joyau» qui fait partie du patrimoine culturel et historique de la ville d’Oran.
En effet, les Arènes d’Oran ont abrité plusieurs spectacles de tauromachie à l’époque coloniale, animés par des matadors célèbres, selon un document historique relatif aux Arènes d’Oran. La saison de la tauromachie, connue sous le nom de «La corrida» qui débutait au printemps pour se terminer au mois de novembre, reste toujours gravée dans la mémoire collective des Oranais, étant donné que c’est un spectacle qui attire un nombreux public. Ce site historique unique en Algérie et en Afrique, datant du 19ème siècle, accueillait dans le passé de nombreuses manifestations culturelles, artistiques et sportives. Il avait abrité, avant sa restauration, les bureaux administratifs de l’Office communal des sports (OCS) et les locaux d’associations à caractère sportif, rappelle-t-on.

L’homme le plus âgé d’Italie meurt à l’âge de 110 ans
L’homme le plus âgé d’Italie, Lorenzo Berzero, est mort jeudi à l’âge de 110 ans, a rapporté vendredi un média local. Il était né le 2 mars 1908 dans le village de San Germano Vercellese – où vivent environ 1 800 habitants – situé dans la région septentrionale du Piémont, et dont la capitale est Turin, selon l’agence de presse ANSA. Il avait une fille et deux petits-enfants et a trouvé la mort dans la maison de retraite où il vivait depuis 2015, selon La Stampa, le quotidien turinois. M. Berzero a d’abord travaillé comme «cavallante», ou cocher, conduisant les personnes qui travaillaient dans des exploitations agricoles, de la gare jusque dans les rizières, à l’aller et au retour. Plus tard, il est devenu chauffeur pour une coopérative et est parti à la retraite à 67 ans, a dit sa fille Maria Teresa à La Stampa. Le mois dernier, la femme la plus âgée d’Italie et d’Europe, Giuseppina Projetto, est morte près de Florence à l’âge de 116 ans.

Danemark : première amende pour port du voile intégral
La première amende pour port du voile intégral au Danemark a été infligée vendredi à une femme de 28 ans, a rapporté la presse. La police avait été appelée dans un centre commercial de Horsholm (nord-est du pays), où cette femme s’était battue avec une autre femme qui avait essayé de lui enlever son niqab, a indiqué un responsable de la police, David Borchersen, à l’agence de presse Ritzau. «Dans leur lutte, son niqab a été enlevé, mais quand nous sommes arrivés, elle l’avait remis», a dit M. Borchersen. La police a alors pris une photo de la femme portant le niqab, et obtenu les images des caméras de sécurité du centre montrant l’incident. La femme a été informée qu’elle allait recevoir par la poste une amende de 1.000 couronnes (134 euros), et qu’elle devait soit enlever son voile, soit quitter l’espace public. «Elle a choisi la deuxième option», a précisé M. Borchersen. Depuis le 1er août, le port en public de la burqa, du niqab ou d’autres accessoires masquant le visage est puni au Danemark d’une amende pouvant aller jusqu’à 10.000 couronnes (1.340 euros). Des défenseurs des droits humains se sont élevés contre cette mesure, dont les partisans soulignent au contraire qu’elle vise à faciliter l’intégration des immigrants musulmans dans la société danoise. En Europe, la Belgique, la France, l’Allemagne et l’Autriche ont déjà édicté des restrictions comparables.

L’Arabie saoudite interdit les dromadaires à La Mecque pour protéger la santé des pèlerins
L’Arabie saoudite a annoncé jeudi avoir interdit à cinq véhicules transportant des dromadaires d’entrer dans la ville de La Mecque afin d’empêcher que les pèlerins ne contractent des maladies contagieuses. «C’est en application de la décision prise par le ministère de la Santé», a annoncé le directeur du bureau de La Mecque du ministère saoudien de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture, Omar Al Faqih, et rélayé par l’agence de presse officielle saoudienne. Le ministère saoudien de la Santé interdit également l’abattage des dromadaires à La Mecque, une mesure prise par précaution pour protéger la santé des pèlerins qui viennent du monde entier visiter la ville sainte de l’islam. Il a été démontré que les camélidés sont à l’origine du coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) qui a tué des centaines de personnes rien qu’en Arabie saoudite depuis qu’il a été diagnostiqué pour la première fois, en 2012. Grâce aux mesures drastiques prises par les autorités saoudiennes de concert avec les organisations internationales dans le domaine de la santé, le nombre de cas de MERS ou de décès liés au virus a considérablement baissé au sein du royaume saoudien. L’année dernière, plus de 2,3 millions de pèlerins ont fait le Hadj à La Mecque. Les statistiques publiées jeudi par la direction générale des passeports montrent que 603 764 pèlerins étrangers ont déjà visité La Mecque cette année.

Mexique : à 12 ans, il entre à l’université pour étudier la physique biomédicale
À 12 ans, sa peluche favorite à la main, Carlos Antonio Santamaria va se rendre lundi à l’université de l’Unam pour y entamer des études de physique biomédicale, devenant le plus jeune étudiant à intégrer cette prestigieuse université de Mexico. «Mon principal objectif est (…) d’apporter les éléments de base pour que médecins et biologistes puissent résoudre nos problèmes biologiques», explique Carlos devant une forêt de micros et de caméras, lors d’une conférence de presse à l’Unam. «Si on arrive à fabriquer une cellule qui se maintienne seule, organite par organite, on peut alors soigner toutes les maladies», explique-t-il en arborant un large sourire, qui dévoile des dents de lait récemment tombées. Cet étudiant qui a de «hautes capacités cognitives», selon l’Unam, débutera lundi une licence de physique biomédicale, mais il n’aime pas qu’on le qualifie de «génie». Il dit qu’il va entrer à l’université avec une «soif d’apprendre». Mais sa mère, impatiente à ses côtés, voudrait surtout qu’il avale son goûter. «Je vais aller en classe avec ma peluche», un puma, mascotte du club de football de cette université, indique Carlos à la presse. Même si le football n’est pas sa passion, il est supporter de l’équipe universitaire. Il préfère toutefois les jeux de construction et les jeux vidéos. Quand il n’est pas plongé dans ses livres d’études, il aime aussi lire des documents de vulgarisation scientifique ou de la littérature classique. «L’autre jour je lisais Don Quichote et Cent ans de solitude», raconte-t-il, ses lunettes bleues autour du cou. Il va rejoindre la trentaine d’étudiants sélectionnés pour ce cursus sur environ 700 postulants.

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