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Rencontre hier entre les partis TAJ et El-Bina : Ghoul plaide pour «la coexistence positive pour la classe politique»

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Le président de TAJ, Amar Ghoul, a rencontré hier le président du mouvement El-Bina, Abdelkader Bengrina, pour des consultations et concertations que mène ce dernier dans le cadre de son initiative de «L’Algérie pour tout le monde». Ghoul a fait savoir à son invité et néanmoins ancien camarade, les deux personnalités étant des transfuges du MSP de l’époque de défunt Nahnah, qu’il est partant pour un consensus national sur les trois aspects ; économique, social et international, portés dans son initiative. Cependant, TAJ ne peut pas adhérer à l’aspect politique, car il s’est déjà prononcé en faveur de la continuité et un nouveau mandat pour le président Bouteflika. Ghoul a estimé par ailleurs que cette question politique peut être résolue, à travers «l’instauration d’une coexistence positive dans la classe politique nationale» à huit mois des élections présidentielles de 2019.
TAJ plaide ainsi pour «une charte d’éthique» pour la classe politique de sorte à dépasser les clivages politiques et assainir «un environnement serein pour une concurrence loyale». TAJ et El-Bina se sont convenu à installer une commission commune afin de «continuer le travail, enrichir davantage cette initiative et l’élargir pour le bien du pays». Des efforts qui seront entamé avant les élections présidentielles de 2019 et même après, car «ce qui nous rassemble est le même pays et le destin commun», a souligné Ghoul hier. le président de TAJ a mis en garde quand aux éventuelles retombées du conflit libyen, pays qui partage un millier de kilomètre de frontières avec l’Algérie, auquel «se trouvent plus de 14 000 djihadistes de Daech», soulignant que «les djihadiste de retour en Libye ont bien une mission qui est de déstabiliser les pays du nord africain». Ghoul a évoqué d’autres cartes de pression que les pays occidentaux veulent utiliser contre l’Algérie comme le dossier Libyen, les bases militaires situées sur les frontières, la crise dans le Sahel et aussi la crise des migrants subsahariens.
Hamid Mecheri

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