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RAMTANE LAMAMRA L’A RAPPELÉ À ADDIS-ABÉBA : « Pour assurer la stabilité et la paix, il est nécessaire de lutter contre les flux de fonds illicites et d’armes en Afrique »

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«Le flux des fonds illicites en Afrique et le trafic des armes dans le continent participent à y créer l’instabilité», a indiqué hier le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra dans une allocution prononcée à l’occasion d’une réunion ministérielle du Conseil pour la paix et la sécurité de l’Union africaine, a-t-on appris d’un communiqué rendu public par le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger.
Cette rencontre consacrée à «la relation entre la paix, la sécurité et le développement »,  qui s‘est tenue à Addis-Abeba,  a été présidée par Demeke Mekonnen, vice-président et ministre des Affaires étrangère de la République fédérale démocratique de l’Ethiopie. Elle  a vu la participation de quelques ministres des Affaires étrangères des quinze pays membres du Conseil , des représentants de pays membres de l’UA, du commissariat pour la paix et la sécurité de l’UA et d’un représentant de l’ONU, note-t-on.
Dans son allocution, Lamamra a réaffirmé  que le développement est tributaire d’un environnement où règnent la paix et la sécurité. «C’est ce qui nécessite une adaptation constante des méthodes de travail pour parvenir à traiter les causes pouvant générer des conflits  à travers un processus, global, complémentaire et pluridisciplinaire », a-t-il souligné. Le chef de la diplomatie a mis l’accent sur les fonds illicites en provenance d’Afrique et le déversement des armes dans le continent tout en rappelant que les deux phénomènes, aussi différents soient-ils, sont intimement liés et participent à créer les conditions d’une instabilité dans le continent. « Cela nous dicte de les traiter dans le cadre d’une approche globale », a-t-il précisé.
Lamamra a insisté sur la nécessité d’adopter des solutions africaines aux problèmes du continent, « comme objectif stratégique qui permettra à l’Afrique de renforcer sa capacité à s’appuyer sur son potentiel collectif pour parvenir à des partenariats équilibrés et responsables qui respectent les droits de l’Afrique au développement et mettent fin à sa marginalisation  qui a longtemps duré sur la scène internationale », a-t-il précisé.
C’est une véritable feuille de route que propose l’Algérie dans la guerre qui doit être menée contre l’argent sale qui finance un grand trafic des armes qui nourrit les conflits dans le continent. Les chefs de guerre et les dirigeants du terrorisme international profitent de l’argent de tous les trafics pour financer l’afflux d’armes dans le continent. La connexion entre le terrorisme, le crime organisé, le trafic transfrontalier de stupéfiants a été établie depuis fort longtemps et l’Algérie a, depuis des années, milité pour une lutte, globale et internationale  contre ces phénomènes qui ont créé des conditions d’instabilité politique dans certains pays du continent aujourd’hui en butte aux problèmes de l’insécurité, la famine et le sous-développement. Lors de la dernière rencontre du Conseil pour la paix et la sécurité qui s’est tenue dernièrement à Oran, l’Algérie avait plaidé pour une stratégie commune de lutte contre le phénomène du blanchiment d’argent, le trafic d’arme et le terrorisme. Des objectifs adoptés dans la résolution finale de la rencontre.
Slimane B.

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