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Processus de transition : Le soutien du FCE à l’institution militaire

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Dans un communiqué de presse signé par son président intérimaire, le Forum des chefs d’entreprise (FCE) a appelé les forces vives du pays à satisfaire rapidement les revendications populaires, considérant que « tout prolongement de la crise politique pourrait avoir des conséquences très négatives sur la situation économique du pays et les entreprises économiques nationales». Tout en apportant son soutien à l’institution militaire, l’organisation patronale a, à travers le document, salué la position de celle-ci vis-à-vis du Hirak. «Le Forum des chefs d’entreprise (FCE) apporte son soutien à l’institution militaire quant à sa position dans la garantie de la stabilité et faire réussir la période de transition, et ce dans le but de sauvegarder la sécurité du pays et des citoyens durant ce moment historique que vit l’Algérie », peut-on lire sur le communiqué. Dans la foulée, le FCE n’a pas manqué d’exprimer son «  soutien aux revendications légitimes du peuple algérien pour le changement radical ». Selon l’organisation patronale, «ce changement vise à consacrer les bases et principes d’une démocratie réelle, caractérisée par une bonne gouvernance politique, économique et transparente dans la gestion des affaires du pays ». D’ailleurs, les auteurs du communiqué ont affirmé que : «La construction d’un État de droits et des libertés, est l’unique garant des droit de tous, et la mise en place d’institutions fortes au service du citoyen et du pays ».
En outre, le FCE a souligné son engagement à participer activement dans les réformes économiques globales qui accompagneront le changement politique, étant donné qu’il a une grande expérience sur le terrain. L’organisation a appelé dans ce sens à «la nécessité de concevoir une approche globale des réformes économiques, que ce soit sur le plan législatif ou institutionnel». Ceci vise à «libérer l’investissement productif et l’initiative économique à tous les opérateurs économiques nationaux». Pour ce faire, l’organisation patronale a plaidé à «élargir le réseau des PME et des entreprises de sous-traitance, qui représentent une base solide dans la construction de toute économie forte, tout en donnant la chance aux jeunes entrepreneurs pour participer dans ce changement historique que connaît le pays». En effet, le FCE a considéré, que «les jeunes sont le moteur du changement». En ce sens, elle a appelé «  les enfants du pays, les décideurs au sein et hors des institutions officielles à se mettre main dans la main pour concrétiser les revendications du peuple, et ce, au service de l’Algérie avant tout autre chose». Dans tous les cas de figures, le FCE a appelé à «s’orienter vers une économie productive qui reste le seul garant de la souveraineté du pays». En effet, ceci est la seule alternative qui peut mener à «la stabilité économique et politique de l’Algérie et à préserver l’avenir des générations futures». Depuis le début du mouvement populaire pacifique entamé le 22 février dernier, l’on assiste à une série de rebondissements y compris au sein de l’organisation patronale créée en octobre 2000. Impliquée dans la vie politique du pays depuis la désignation d’Ali Haddad à sa tête en 2014, celui-ci a démissionné de son poste de président du FCE. L’intérim est assuré par Moncef Athmani en attendant la tenue du congrès de ladite organisation. Ali Haddad a été, rappelons-le, arrêté le 31 mars au poste frontalier d’Oum-Tboul. L’homme d’affaires avait tenté de quitter l’Algérie malgré une interdiction de sortie du territoire. Il a été placé sous mandat de dépôt à la prison d’EL-Harrach en attendant la tenue de son procès.
Lamia Boufassa

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