Aux États-Unis, des milliers de personnes, simples citoyens ou dirigeants politiques, ont tenu à manifester leur hostilité à la visite dans leur pays, de celui que tout le monde libre appelle le « boucher de Ghaza », en nommant le criminel Netanyahou, Premier ministre de l’entité sioniste, venu réclamer plus de bombes américaines pour tuer les femmes et les enfants palestiniens.
C’est, en même temps, la politique officielle des États-Unis de soutien à l’agression sioniste génocidaire contre Ghaza qui est dénoncée. Tout récemment, le journal américain « The New York Times » a indiqué que le nombre total de livraisons d’armes et de munitions par les États-Unis à l’entité sioniste, depuis le 7 octobre 2023, s’élevait à « plus de 20 000 bombes non guidées, environ 2 600 bombes guidées » et 3 000 missiles de précision, en plus des avions, des munitions et des défenses aériennes ». Mercredi, la foule agitant de nombreux drapeaux palestiniens s’est massée autour du Congrès américain à Washington, aux cris de « Palestine libre », pour protester contre ce soutien. « Nous sommes là pour montrer notre opposition à l’accueil du criminel Netanyahou dans notre capitale par les mêmes responsables politiques qui lui envoient des armes pour tuer des enfants à Ghaza », a expliqué Karameh Kuemmerle, de l’association Doctors Against Genocide (Médecins contre le génocide). « Nous sommes horrifiés par la destruction du système de santé à Ghaza », a-t-il dit. Le message adressé au boucher Netanyahou par les manifestants américains était destiné à lui faire comprendre que sa place est devant la Cour Internationale de Justice de La Haye. Le criminel Netanyahou a expliqué à ceux qui en doutaient encore, en particulier dans les pays arabes, que « quel que soit le prochain président choisi par le peuple américain, Israël restera l’allié indispensable et solide de l’Amérique au Proche-Orient ». Il faisait sans doute allusion au remplacement de Jo Biden par la vice-présidente Kamala Harris comme candidate du parti démocrate à l’élection présidentielle américaine. À Washington, il les a rencontrés tous deux. D’abord, le président en exercice Joe Biden, un jour après avoir prononcé un discours devant le Congrès dont les membres l’ont applaudi alors qu’ils savent pertinemment que Netanyahou est un criminel condamné par la justice internationale. La réunion avec Biden a duré 3 heures. Après cela, il a rencontré Harris, durant environ 40 minutes. Après la réunion, la vice-présidente Harris a déclaré qu’elle avait fait pression sur Netanyahou pour qu’il conclue un accord concernant les prisonniers et un cessez-le-feu. Comme dans toutes les déclarations des responsables américains, Harris a exprimé son engagement en faveur de la sécurité de l’occupation sioniste. Elle a rejoint les propos de Netanyahou qui a rappelé qu’« en cette période de guerre et d’incertitude, il est important que les ennemis d’Israël sachent que l’Amérique et Israël sont solidaires aujourd’hui, demain et toujours». La vice-présidente Kamala Harris ne s’est pas distinguée des autres dirigeants américains pro-sionistes, par une quelconque déclaration qui la démarquerait de l’agression génocidaire contre Ghaza menée par l’entité sioniste depuis près de 10 mois. Elle a reconnu que « ce qui s’est passé à Ghaza au cours des neuf derniers mois est catastrophique « , évoquant les « enfants morts » et les « personnes désespérées et affamées fuyant pour se mettre à l’abri ». Mais la résistance palestinienne n’est pas dupe. Pour Izzat Al-Rishq, membre du Bureau politique du Hamas, la déclaration de la vice-présidente Harris est un nouveau mensonge américain. Al-Rishq a souligné que si les États-Unis voulaient arrêter la guerre, ils l’auraient arrêtée et auraient retiré leur soutien militaire, sécuritaire, politique et en matière de renseignement à l’armée sioniste. Al-Rishq a rappelé à Harris, qui, selon lui, « avait commencé sa campagne électorale avec des mensonges fabriqués », que les martyrs de Ghaza ne sont pas seulement des « morts », mais des civils innocents, des personnes âgées, des femmes, des enfants et des personnes déplacées, qui ont été tués par l’armée sioniste avec une décision coupable, des armes et une couverture politique américaine complète.
M’hamed Rebah
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