Les médias occidentaux, dont ceux issus de l’Union européenne ne cessent de révéler les scandales de séjours de plusieurs parlementaires européens, dans des hôtels de luxe, en Israël, avec « en bonus un vol en hélicoptère ». Plusieurs députés européens ont pu vivre cette expérience, a rapporté, février dernier, le quotidien belge, le Soir, indiquant que « lors d’un voyage payé par des lobbys pro-israéliens », plusieurs députés du parlement européen effectuent, selon le Soir, qui « a épluché plus de 300 déclarations de voyage des parlementaires européens à l’invitation d’un tiers », indiquant que « 30 déclarations complétées par des élus européens concernent la destination d’Israël ». Faisant savoir que ces déplacements et séjours de luxe, au frais de la princesse «correspond à 117 nuits offertes en Inde et 115 nuits offertes en Israël ». La même source a indiqué que « ces chiffres sont vraisemblablement sous-estimés », car la comptabilité, poursuit-on, « ne s’appuie que sur ceux qui ont déclaré leurs voyages »; ce qui n’est pas le cas pour tant d’autres en violation des règles et de la règlementation, ce qui n’est pas étonnant, notamment depuis la fracassante affaire de corruption, d’espionnage et de trafic d’influence qui a fini par discréditer l’institution parlementaire et ses députés et dont ses impacts persistent. Les séjours de luxe des parlementaires européens en Israël suite à des invitations par un tiers, qui les prend en charge jusqu’à leur offrir un tour en hélicoptère, ne sont pas sans contrepartie. Les députés européens le rendent « très bien à Israël » à divers niveaux, dont notamment la promotion au sein du parlement européen, de politique en faveur d’Israël, ne ratant pas une occasion de cibler, par leurs divers résolutions, les pays hostiles à l’entité sioniste et son occupation de la Palestine, pour ne citer que la Syrie, l’Algérie, l’Iran, le Venezuela, Cuba, etc. Si Le scandale de corruption au Parlement européen, qui a suscité une ruée vers le formulaire de déclaration, pour paraitre le député « monsieur propre », après les révélations fracassantes de la corruption qui gangrènent le parlement européen, nombreux sont ceux qui dissimulent des informations, pour s’appuyer sur l’oubli, s’ils venaient à être démasquer. Sur ce point, le journal belge écrit même: « il y a fort à parier que tous les « oublis » n’ont pas été régularisés ». Des privilèges via des pratiques de corruption, dont jouissent les députés du parlement européen, que l’entité sioniste et de ses lobbies au sein des institutions de l’UE ont recours, pour mener leur guerre politico-médiatique contre les États affichant leur attachement indéfectible à leur souveraineté, et une détermination réaffirmée de tout temps contre la normalisation et soutien inconditionnelle aux causes palestinienne et sahraouie, comme c’est le cas de l’Algérie, qui est visée par la posture « hostile » que vient d’endosser les parlementaires européens. Ces derniers, qui sont sur le dernier quart d’heure de la durée de leur mandat, avant les élections prévues l’an prochain, savent qu’ils ont besoin de financement, de lobbies etc. pour mener leur campagnes électorales, d’autant plus que les électeurs européens sont plus soucieux de la vertigineuse dégradation des conditions socio-économiques qui rythment leur mobilisation depuis des mois dans les capitales européennes, dont Paris, Madrid, Berlin, que le PE a fait la sourde oreille à la colère sociale, qui, pour des observateurs avérés, est aussi « une crise politique » dans des pays de l’union européenne.
Karima Bennour
