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Port de Ténès : à quant le contrôle d’accès par Badge ?

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Le Port de Ténès, en tant qu’acteur central de la vie économique régionale et en tant qu’entreprise évoluant dans le domaine maritime, a des obligations aux plans national et international. Comme entreprise tout court, le Port de Ténès doit prospérer et sa prospérité passe par non seulement le respect inconditionnel des principes économiques, mais surtout par sa compétitivité afin qu’il soit effectivement à l’avant-garde, ou le facilitateur du développement économique de la région. Comme entreprise évoluant dans le domaine maritime, le Port de Ténès ne peut pas se soustraire au respect des Conventions maritimes internationales en matière de normes de qualité de service et de garanties pour la sûreté et la sécurité portuaires, notamment en ce qui concerne le respect du Code international pour la sûreté des navires et des installations portuaires, entendu «Code ISPS».
Ainsi en vue de remplir les exigences mentionnées ci-dessus, le port de Ténès doit se soumettre aux conditions imposées par le code ISPS qui stipule que toute personne exerçant au port ou ayant la qualité de visiteur doit porter un badge d’accès et un brassard de la structure qui l’emploie. Les renseignements par rapport au badge et au brassard doivent être disponibles à la Capitainerie du port. Cependant si aujourd’hui le contrôle à l’entrée principale au port de Ténès, et donc l’accès à ce dernier, s’effectue sans problèmes par les agents de la PAF, il est temps de penser à instaurer un badge pour l’ensemble des utilisateurs du port de Ténès, afin de se prémunir contre toute atteinte probable aux installations portuaires ou aux navires qui y accostent.

Les colporteurs d’eau et les risques des MTH
Malgré une couverture satisfaisante des besoins en matière d’eau potable des populations de la wilaya de Chlef, beaucoup de citoyens continuent à s’approvisionner et de consommer de l’eau provenant de la source d’Aïn-Bouchakor, située dans la daïra d’Ouled-Farès distante d’une vingtaine de kilomètres de Chlef. La saveur de cette eau de source reconnaissent la plupart des citoyens serait plus bonne que celle du robinet qui provient généralement du barrage de Sidi Yagoub ou celle de l’usine de dessalement de l’eau de mer de Mainis qui demeure, faut-il le signaler, traitée, et dépourvue de toute contamination. Cependant, pour parer aux risques des MTH (maladies à transmission hydrique) les autorités de la wilaya ont renforcé le dispositif de surveillance et de contrôle sur ce produit vital, surtout à l’approche de la saison d’été synonyme de chaleur et de canicule. Selon un arrêté préfectoral « l’eau doit être soumise à un contrôle bactériologique, de même les citernes doivent être constamment nettoyées et javellisées ». Mais entre cet arrêté et la réalité sur le terrain la situation est tout autre. Attirés par le gain facile, de nombreux camionneurs (ils seraient plus de 200) ont aménagé leurs camions en les équipant de citernes galvanisées généralement d’une contenance de 3000 litres, et sillonnent tout au long de la journée villes, villages et douars de la wilaya sans pour autant se donner la peine de vidanger ou nettoyer les citernes, de manière régulière. Ce qui contribue évidemment au dépôt de divers déchets organiques au fond de la citerne, créant par conséquent un milieu favorable à la prolifération de bactéries de tout genre.

Carburant : des stations-service fermées la nuit
Au niveau de presque l’ensemble des stations-service de la wilaya de Chlef, les gérants optent pour la fermeture dès la tombée de la nuit ou pour d’autres dès 22 heures. Il ne s’agit pas de rupture de stock mais d’une fermeture volontaire.
Cette pratique qui pourrait être justifiée au cours de la décennie noire par l’insécurité qui y régnait n’a plus raison d’être, selon les usagers de la route, d’autant plus que la sécurité s’est manifestement améliorée ces derniers temps. Il faut dire que la plupart des automobilistes qui projettent d’emprunter la route de bonne heure afin d’effectuer de longs trajets sont contraints de faire le plein au cours de la journée. Des témoignages en ce sens nous sont parvenus de Ténès, La Marsa, Béni-Haoua, Zéboudja, Abou-El-Hassan, Oued-Fodda etc… Toutefois, c’est l’incompréhension totale chez les automobilistes quand il s’agit de stations-service situées à une dizaine de mètres d’un commissariat qui ferme ses portes dès la tombée de la nuit.
Certains gérants de ces stations justifient cette fermeture par le fait que le trafic routier se réduit considérablement au cours de la nuit et ne voient pas l’utilité d’assurer un service H24. Par ailleurs et de l’avis de beaucoup d’usgers de la route, il est temps que les pouvoirs publics en concertation avec les gérants des stations-service trouvent un compromis pour remédier à cette situation car en sus des désagréments il y a également l’image d’une wilaya qu’elle donne d’elle-même, celle «d’une wilaya qui ne bouge que le jour».

Des bibliothèques sans lecteurs
Les bibliothèques municipales réalisées à grand frais et implantées çà et là dans la wilaya de Chlef n’attirent plus de public. Elles ne parviennent pas à accomplir leurs missions dont la mise à disposition des différents ouvrages aux lecteurs et la disponibilité du réseau Internet, un outil de travail devenu indispensable.
En dépit des efforts consentis par l’État liés à la réalisation de ces indispensables infrastructures de savoir et de culture pour chacune des 35 communes que compte la wilaya de Chlef, l’objectif est loin d’être atteint. Motifs : les ouvrages mis à la disposition des lecteurs, notamment les étudiants, s’avèrent de moindre importance et ne répondent pas aux besoins recherchés et ce, en l’absence d’une commission composée d’enseignants, d’étudiants et autres lecteurs appelés à se concerter avec les responsables chargés de l’achat de ces ouvrages.
Cependant, il faut savoir que la fréquentation de ces lieux de savoir ne dépend pas de la quantité de livres entreposés mais de la qualité de ces derniers.. Quant au réseau Internet, la majorité des bibliothèques qui disposent de matériel informatique ne sont pas connectées, d’où la déception des internautes. Par ailleurs, il faut aussi noter que les horaires d’ouverture de ces bibliothèques très restrictives ne permettent pas une fréquentation accrue de lecteurs.
Bencherki Otsmane

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