Le boom économique promis par les promoteurs de la dynamique de la normalisation avec l’entité sioniste n’a pas eu lieu et aujourd’hui l’économie marocaine paye les frais d’un entrisme des investisseurs israéliens qui ont poussé de nombreuses sociétés marocaines, qui étaient florissantes et prospères il n’y a pas longtemps, à mettre la clé sous le paillasson.
Selon le bureau de statistiques, Inforisk, spécialisé dans les informations financières et légales pour les sociétés marocaines cité par l’agence Associated Press, 6 665 sociétés soit 18% du chiffre global des entreprises marocaines ont déposé leur bilan au premier semestre de l’année en cours. Pire encore, ce phénomène a connu une accélération au premier trimestre de l’année en cours avec 3 830 entreprises qui ont déclaré faillite, ce qui représente une augmentation de 28% par rapport aux chiffres de l’année dernière. Curieusement cette accélération coïncide avec l’annonce de signature de contrats économiques avec l’entité sioniste. Le Makhzen et pour préparer le terrain à ses nouveaux alliés a, dans un exercice dangereux pour la stabilité sociale du pays, poussé de nombreuses sociétés à la faillite. Actuellement la croissance économique est au plus bas et les indicateurs sont au rouge par la faute de choix politiques qui ont coûté trop cher aux sujets de sa majesté. À ce titre, dans un récent rapport, la délégation générale de la planification a indiqué que le nombre de chômeurs a augmenté de 12,4% au premier trimestre de l’année en cours, un chiffre qui en gausse par rapport aux 11,2% enregistré au cours de la même période de l’exercice 2022. Et ce chiffre est appuyé par une information relayée par l’Agence Reuters qui cite un responsable qui a annoncé que le Maroc a perdu 86 000 postes d’emploi depuis le début de l’année et que le nombre de sans-emploi a atteint 1,54 million.
Et l’éclaircie n’est pas pour demain si on se fie aux statistiques officielles qui indiquent que 250 000 entreprises, notamment du tissu de la petite et moyenne entreprise encourent le risque de la faillite dans les prochains jours. Les prévisions les plus pessimistes tablent sur la disparition de 15 000 entreprises d’ici la fin de l’année.
Dans ce triste classement il faut préciser que la ville de Dar El-Beïda compte le plus d’entreprises en faillite avec un taux de 27%, suivie de Rabat avec 7% ainsi que Marrakech et Tanger avec 6%.
Cette tendance trouve son explication dans le fait que ces villes comptent des zones industrielles viabilisées qui offrent le plus de commodités pour les entreprises et c’est justement ce qui fait leur attractivité pour les investisseurs israéliens qui ont demandé à leurs sous-fifres et leurs servants du Makhzen de leur faire le ménage pour venir s’y installer et prendre définitivement le contrôle de l’économie marocaine.
Slimane B.
