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PÊCHE ET AQUACULTURE : Cap sur une production de 142 000 tonnes à l’horizon 2024

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L’Algérie a débuté la nouvelle année avec des perspectives très prometteuses dans le secteur de l’économie maritime. Un potentiel à venir très important, compte tenu d’un domaine de la pêche et de l’aquaculture en plein essor.

Grâce notamment à la conquête de nouveaux espaces et de nouveaux segments, à l’instar des biotechnologies marines, des énergies marines et du recyclage des véhicules marins. Une feuille de route qui découle des engagements du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, en vue de mettre l’économie nationale sur le cours de la diversification. Un secteur qui a toujours joué un rôle crucial pour le gouvernement, qui a adopté, durant ces derniers mois, une stratégie ambitieuse et déterminée, de manière progressive et moderne, à savoir l’intégration et la mobilisation optimale des ressources et moyens disponibles, en s’appuyant entre autres sur l’innovation. Un objectif  réitéré jeudi par le ministre de la Pêche et des Productions halieutiques, Hicham Sofiane Salaouatchi, en marge des travaux de la rencontre Gouvernement-walis, qui s’est déroulé au Palais des Nations, sous la présidence du chef de l’État. Dans son intervention, le premier responsable du secteur maritime en Algérie a ainsi affirmé dans ce sens, que « le secteur aspirait à augmenter la production de la pêche à 142 000 tonnes d’ici à 2024 ». Une manœuvre qui selon le ministre, s’effectuera en plusieurs étapes. En premier lieu, il s’agira de « renforcer et réhabiliter la flotte de la pêche, en haute mer et dans les eaux territoriales de certains pays, à l’image de la Mauritanie, la Libye et la Guinée-Bissau, dans le cadre de conventions ». À ce titre, renforcer les connaissances et les compétences marines pour établir le développement durable des zones marines et côtières et de leurs diverses ressources, impliquera, selon Mr. Salaouatchi, de « moderniser la gestion des ports de pêche, augmenter la production halieutique, améliorer les conditions d’exercer les activités de pêche, et créer une ferme aquacole pour l’engraissement du thon rouge dans le cadre d’un partenariat avec les opérateurs étrangers ». Dans le volet de la pêche au thon rouge, le ministre a annoncé, à cet effet, « une augmentation de 1 655 tonnes, soit +368 tonnes (un taux de croissance de 22,23%) du quota de l’Algérie pour l’année en cours ». Une décision prise lors de la dernière réunion de la Commission Conférence internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique « ICCAT », organisée, pour rappel, au Portugal, en novembre dernier. « Il s’agit là du plus grand quota de l’Algérie depuis son adhésion à l’ICCAT en 2003 », a précisé dans ce sens Salaouatchi, ajoutant que le secteur de l’aquaculture « augmentera sa production à 24 000 tonnes à l’horizon 2024 ». Enfin, Concernant les industries manufacturières des produits halieutiques, le MP a affirmé que « des efforts sont en cours pour accompagner la réalisation de 5 nouvelles unités à l’horizon 2024 », rappelant que l’Algérie « dispose de 16 unités d’une capacité globale de production de plus de 20 000 tonnes/an ». Des résultats qui auront un effet direct sur notre sécurité alimentaire, notre bien-être socio-économique, sur le développement du pays et sa résilience économique, de manière globale.
Hamid Si Ahmed

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