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NOUVEAUX MÉCANISMES DE COOPÉRATION CONTINENTALE : Les startups africaines main dans la main

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La 1ère Conférence africaine des startup, qui s’est tenue du 5 au 6 décembre à Alger, s’est conclus par la mise en place de la première coopération continentale de haut niveau dans ce secteur, selon une feuille de route basée sur la création d’instances de coordination et de communication au sein de l’Union africaine et entre les Gouvernements, qui permettra de créer un environnement d’accélération pour l’intégration de ces entreprises dans les économies africaines.

Au terme de ces deux jours de concertation, les ministres africains en charge des secteurs des startups, de l’innovation et de l’entrepreneuriat, ont adopté la première feuille de route africaine concernant le soutien à l’écosystème africain pour les startups. L’idée d’établir « un Conseil ministériel africain chargé des startup au sein de l’Union africaine » a également été retenu pour servir d’espace de dialogue officiel des ministres en charge des startup. Ainsi, la conférence d’Alger sera « la base fondamentale pour inclure les startups dans l’agenda de l’Union africaine, permettant de développer des formules plus efficaces pour résoudre les obstacles liés au financement et aux échanges ». Ces entreprises émergentes pourront ainsi apporter des solutions pour « activer le mécanisme des zones de libre-échange entre les États membres au niveau continental ». Parmi les autres décisions prises, « la mise en place d’un incubateur ou accélérateur pour être le point de contact de l’écosystème des startups, le point de connexion entre les différents écosystèmes africains, et un « soft-landing » pour les startups, afin d’améliorer la communication entre elles ». Ces incubateurs seront soutenus par leurs gouvernements. Sur la question des donateurs, premières sources de financement de ces entreprises, qui partent généralement d’une idée initiée par des porteurs de projets, d’étudiants et de chercheurs, il a été décidé d’étudier la possibilité et la faisabilité de « créer un fonds africain pour les startups, afin de financer des projets innovants sur le continent ». Afin d’encourager l’échange d’expertise et d’expériences réussies au niveau continental, la réunion ministérielle a annoncé des travaux visant à « faciliter la circulation des entreprises et des talents émergents par la coordination avec les autorités compétentes des différents pays, pour faciliter la circulation des talents et des entreprises émergentes à travers le continent africain ». Cet évènement a vu la participation de 35 pays africains représentés par des ministres et hauts fonctionnaires en charge de l’innovation et de la technologie, ainsi que des entrepreneurs et dirigeants des startups les plus développées d’Algérie et du continent africain. À l’issue de la conférence, le ministre de l’Économie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine El-Mahdi Oualid, a déclaré : « Nous sommes fiers que l’Algérie soit l’initiatrice de ces propositions qui servent les start-up et l’innovation sur le continent africain ».
Hamid Si Ahmed

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