Le gouvernement britannique a appelé jeudi les parties libyennes en conflit à parachever l’accord politique du 17 décembre 2015, a indiqué un communiqué du Foreign Office. « Il est crucial que toutes les parties, notamment les acteurs concernés par la question de la sécurité s’engagent à l’achèvement de l’Accord politique libyen, par un vote de Chambre des représentants et la mise en place des forces de sécurité unifiée », a déclaré le ministre britannique des Affaires étrangères, Boris Johnson.
Il a appelé, à cet égard, « toutes les parties à résoudre leurs différends par le dialogue et la réconciliation nationale, afin d’éviter les menaces d’un nouveau recours aux armes ». Les parties libyennes en conflit ont signé un accord politique le 17 décembre 2015, parrainé par l’ONU, comme un premier pas d’un processus de réconciliation nationale.
Le document annonçait la création d’un gouvernement d’Union nationale, la reconnaissance d’un seul Parlement et la création d’un Conseil d’Etat. Il vise à faire sortir la Libye de la crise dans laquelle elle vit depuis la mort de son ancien président, Maamar El Gueddafi, en 2011.
Par ailleurs, il a rendu hommage au premier ministre libyen, Fayez El-Sarraj, ainsi que les forces libyennes à Syrte pour l' »engagement et le sacrifice des Libyens qui ont perdu leur vie ou ont été blessés en combattant Daesh à Syrte, Benghazi et dans d’autres régions du pays ». Il a précisé que le Royaume Uni « est prêt » à soutenir l’ONU et la communauté internationale pour « aider à reconstruire Syrte et d’autres zones de conflit en Libye ». Le chef de la diplomatie britannique a estimé que « la victoire à Syrte montre ce que les Libyens peuvent accomplir lorsqu’ils travaillent ensemble face à leurs adversaires », mais a cependant souligné la poursuite de « l’instabilité politique et l’insécurité » en Libye risque de saper les progrès qui ont été réalisés.
