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LES CHEFS DES PARTIS POLITIQUES REÇUS PAR LE PRÉSIDENT SONT UNANIMES : La dissolution de l’APN est « irréversible »

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Ainsi, aussitôt rentré au pays après des soins complémentaires en Allemagne, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a entamé une série de consultations avec les responsables de partis politiques inscrits dans les réformes initiées par ses soins. C’est ainsi qu’il a reçu, samedi après-midi, trois chefs de partis connus de la scène politique nationale qui sont Abdelkader Bengrina, du parti El-Bina, Abdelaziz Belaïd, du Front El Moustakbel et Soufiane Djilali de Jil Jadid. Hier, c’est au tour de trois autres formations, le MSP, FFS et ElIslah à savoir, à s’être entretenus avec le Président. L es discussions avaient porté sur l’actualité nationale, les prochaines élections, la situation sanitaire, économique et sociale dans notre pays ainsi que sur des questions régionales et internationales. Invité hier sur les plateaux de la chaîne Echourouk TV, le chef de file du Front El-Moustakbal, candidat malheureux aux élections pré- sidentielles de 2019, Abdelaziz Belaïd a laissé entendre que le Président allait dissoudre le Parlement avant le 18 février, soit au cours de cette semaine. Autrement dit, le projet de révision de la loi électorale ne passera pas l’actuelle Assemblée.

DES LÉGISLATIVES VERS FIN MAI OU JUIN
Après son entrevue avec le président Tebboune, le président du parti de la mouvance démocratique Jil Jadid, Soufiane Djilali a déclaré que cette rencontre «  s’inscrit dans le cadre du dialogue politique ». « Nous avons surtout évoqué la question des prochaines législatives et des questions en rapport avec la vie quotidienne des citoyens  », a-t-il ajouté. Si l’acteur politique, contacté hier par nos soins, dit ne pas être en mesure de confirmer la date de la dissolution de l’Assemblée populaire, comme avancée par Abdelaziz Belaïd, arguant que les rencontres avec le chef de l’État étaient individuelles, Soufiane Djilali a toutefois confirmé le principe de la dissolution. Cette question a été d’ailleurs abordée lors de son entrevue avec le chef de l’État, a-t-il assuré affirmant qu’il ne détient aucune date. En revanche, il a fait savoir que les élections législatives auront lieu vers le mois de juin prochain. Le président du parti El Bina El Watani, Abdelkader Bengrina, également candidat concurrent d’Abdelmadjid Tebboune à la course de 2019 au palais d’El-Mouradia, est resté injoignable tout au long de la journée. Toutefois, dans une déclaration à la chaîne El-Bilad TV, Bengrina a confirmé que le président de la République pourrait dissoudre l’Assemblée nationale dans les tous prochains jours et pourrait convoquer des élections législatives anticipées vers la fin du mois de mai. Si elle s’avère vraie, la décision de dissoudre le Parlement peut s’expliquer par le souci de récupérer le temps perdu en raison de la pandémie de coronavirus et du séjour hospitalier du président Tebboune. Et de-là éviter par la même de s’encombrer inutilement des services d’une APN bannie et qui constitue l’un des symboles de la corruption de l’ancien système. Là aussi il faut noter que le Président peut, si besoin est, agir par dérogation même en présence de l’Assemblée. Selon l’article 151 de la nouvelle Constitution, le président de la République pourrait après consultation du président du Conseil de la nation, du président de l’Assemblée populaire nationale, de celui de la Cour constitutionnelle et le Premier ministre ou le Chef du gouvernement, selon le cas, décider la dissolution de l’Assemblée populaire nationale ou la convocation d’élections législatives anticipées. Dans les deux cas, toujours selon la première Loi du pays, les élections législatives ont lieu dans un délai maximal de trois (3) mois. Il est également mentionné dans le même article que dans le cas où ces élections ne peuvent être organisées dans les délais prévus en raison d’une impossibilité quelconque, ce délai peut être prorogé d’une durée maximale de trois(3) mois après avis de la Cour constitutionnelle.
Brahim Oubellil

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