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LEÏLA ASLAOUI QUALIFIE LES MEMBRES DE LA « ISSABA » DE DÉLINQUANTS ET N’ESTIME PAS NÉCESSAIRE DE CONVOQUER LE PRÉSIDENT DÉCHU : « Que voulez-vous que Bouteflika dise à la Justice ? »

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Plusieurs questions ont été soulevées par la sénatrice du tiers présidentiel, Leïla Aslaoui Hamadi, lors de son passage, hier, à l’émission direct de l’actualité du Soir d’Algérie LSA, allant des anciens membres de la « issaba » qui croupissent en prison ou en fuite, en passant par son retour aux affaires elle qui est membre du tiers présidentiel au Sénat, jusqu’à la pandémie de coronavirus.

S’agissant de son retour aux affaires et ses motivations en tant que sénatrice du tiers présidentiel sous le président Abdelmadjid Tebboune ‚ Mme Aslaoui a expliqué que si elle a accepté le poste, alors qu’elle était déjà en retraite, c’est juste pour mettre toute son expérience au service du pays, notamment avec le président Tebboune.
Quant au rôle des députés et sénateurs, Mme Aslaoui Hamadi, également écrivaine, et une ancienne ministre de la Solidarité nationale sous le président assassiné Mohamed Boudiaf, d’avril 1994 jusqu’à sa démission, pour protester contre les pourparlers engagé à l’époque avec le FIS (parti dissout) estime que l’opinion publique à tout à fait raison de penser que les parlementaires ne servent à rien et toutes ces images qui nous parviennent des zones défavorisées et les plus reculées du pays en proie à des conditions intenables sont la parfaite illustration de l’absence de ces élus sur le terrain.
Pour Mme Aslaoui, il faudrait tout simplement qu’ils travaillent, qu’ils soient sur le terrain pour se débarrasser de cette image de chambre d’enregistrement pour l’APN et le Sénat. Évoquant au passage le président déchu Abdelaziz Bouteflika et la nécessité ou non de le traduire devant la justice pour répondre de sa responsabilité, l’invité de Hakim Laâlam assure que ce n’est pas nécessaire si ce n’est pour lui donner l’occasion de « se victimiser », alors qu’il n’est même pas en mesure d’articuler, ayant perdu la parole depuis 2013 en plus de savoir s’il a toujours ses capacités mentales.
Poussant le bouchon plus loin, l’hôte du LSA direct qualifie les anciens Premiers ministres, ministres, ou autres responsables emprisonnés ou en fuite à l’étranger de délinquants et comme dans le cas de l’ex-président Bouteflika, propose de se pencher sur leurs histoires familiales pour peut-être comprendre cette haine qu’ils ont pour l’Algérie, car, a-t-elle-enchaîné, tout ce qu’ils ont inculqué pour l’opinion publique c’est le vol en toute impunité et autres fléaux ayant ruiné le pays.
Abordant la pandémie du coronavirus et sa gestion par les pouvoirs publics, Mme Aslaoui estime que les autorités du pays ont agi par anticipation, rappelant, à cet effet, les mesures draconiennes adoptées dès l’apparition du virus dans le pays, soit le mois de mars dernier. « Et si nous assistons parfois à des hausses des cas de contamination, c’est surtout en raison de l’indiscipline et l’incivilité de nos concitoyens », a-t-elle affirmé à ce sujet.
Brahim Oubellil

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