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LE MINISTÈRE DU TRAVAIL AURA 30 JOURS POUR ÉMETTRE DES RÉSERVES : Le dossier de la création de la CSA déposé

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La Confédération des syndicats algériens (CSA), regroupant 13 syndicats autonomes issus de différents secteurs, a déposé le 30 décembre dernier le dossier d’agrément au niveau du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale. C’est ce qui été affirmé, hier, par le président du Syndicat des praticiens de la santé publique (Snpsp), Lyes Merabet. « Nous avons fait en sorte de murir notre dossier, parce qu’il y a eu au passé d’autres tentatives », a assuré le Dr Merabet, en espérant que le « ministre du Travail, Mourad Zemali puisse changer de regard à l’égard des syndicats autonomes». « Jusqu’à présent le ministre donne l’impression de n’exister que pour l’UGTA, ce n’est pas normal», a-t-il signalé, en notant que l’Algérie est dans l’obligation de respecter les conventions internationales ratifiées par l’Algérie en matière de protection des libertés syndicales. Dans tous les cas de figures, le Dr Merabet a tenu à souligner que « le ministère du Travail a un délai de 30 jours pour se manifester ou formuler des réserves à l’égard de la nouvelle Confédération».
En ce qui concerne, un éventuel appel à la grève par le SNPSP, le Dr Merabet a indiqué que son entité syndicale tiendra un Conseil extraordinaire d’ici la fin du mois de janvier, ou au plus tard le début du mois de février, pour examiner les comptes rendus des Assemblées générales qui se tiendront d’ici là. Il notera que son syndicat, a observé deux ans d’accalmie, or que, lors du conseil ordinaire du SNPSP la colère s’est faite ressentir auprès des participants, en raison de la lenteur dans le traitement des dossiers par la tutelle, sans oublier les promesses non tenues par celle-ci.
Ce qui, explique, selon ses dires, «la tenue d’un Conseil extraordinaire qui permettra de statuer sur le recours à la grève».
Lamia B.

LE SNPSP à PROPOS DU MAINTIEN DU SERVICE CIVIL
Le système de santé continue de fonctionner par le «bénévolat»
Quelques mois après la fin de la grève des médecins résidents, la question de l’abrogation du service civil est toujours au cœur des préoccupations de la part des spécialistes de la Santé. En effet, alors que le gouvernement avait fixé de nouvelles primes durant l’exercice de ce service, au profit des spécialistes, le Syndicat des praticiens de la santé publique, affirme que «cette mesure a été prise avec précipitation» et «ne règle pas le problème de la couverture sanitaire spécialisée dans les régions enclavées».
C’est du moins ce qui a été souligné par le président du SNPSP, Lyès Mérabet qui s’exprimait lors du Forum du Courrier d’Algérie. Tout en rappelant que cette grève n’a pas été sans conséquences sur le pays, puisque de nombreux médecins ont décidé de quitter l’Algérie, en raison de la manière avec laquelle a été géré ce conflit social, le Dr Mérabet a tenu à préciser que les «nouvelles primes ne règlent pas le problème».
«Nous avons encore une fois raté l’occasion de régler un problème de fond», a déclaré le Dr Mérabet avant de préciser que «le système de Santé en Algérie n’arrive pas à organiser les moyens humains disponibles afin de les distribuer de manière cohérente sur l’ensemble du territoire». S’étalant davantage sur les nouvelles primes fixées au Journal officiel en novembre dernier, le Dr Mérabet a considéré que «c’est une mauvaise solution à un vrai problème qui va encore condamner le système de santé à fonctionner par le bénévolat».
Tout en s’interrogeant sur le rôle du privé, à assurer des soins dans les zones enclavées, ce professionnel continue dans ses propos poignants en indiquant que le secteur connait «une nouvelle hémorragie des médecins vers l’étranger», alors que par le passé l’«hémorragie était vers le secteur privé». «Si les pouvoirs publics ne se manifestent pas rapidement et de manière urgente pour trouver des solutions pour arrêter cette cadence, ça va être une catastrophe dans quelques années», a-t-il alerté. Il rappellera, à cet effet, les chiffres de l’Ordre français des médecins qui affirme que 42% des médecins exerçant en France sont des étrangers, dont, 29% sont Algériens.
L. B.

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