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LE FRONT CONTRE LE REVIREMENT SUR LE SAHARA OCCIDENTAL S’ÉLARGIT : Pedro Sanchez mis en minorité par ses ex-soutiens 

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La détermination des Espagnols, citoyens, intellectuels, chercheurs-universitaires, acteurs politiques, ex-responsables, contre la posture de Pedro Sanchez qui a soutenu la thèse marocaine de large autonomie des territoires sahraouis occupés, continue de se manifester chaque jour que Dieu fait.

Si pour certains acteurs économiques, les retombées économiques désastreuses de la décision du chef du gouvernement, Pedro Sanchez sont le moteur de la contestation et les motifs qui les poussent à souhaiter son départ, pour la classe politique, l’Espagne a beaucoup perdu sur le plan politique en s’alignant sur la position de l’occupant marocain. Pire encore, elle risque même la crise politique si un abandon de ce soutien n’est pas exprimé le plus vite possible.
Il y’a quelques jours, la deuxième vice-présidente du gouvernement espagnol, ministre du Travail et de l’Économie sociale, Yolanda Diaz, a déclaré ouvertement qu’elle se démarquait totalement de la position de Pedro Sanchez, soulignant que « la position de l’Espagne sur le dossier du Sahara occidental doit émaner d’un dialogue national, tout en tenant compte du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, garanti par le droit international ».
Lors d’un meeting du parti communiste espagnol, elle a souhaité la bienvenue au représentant de la RASD en Espagne Abdallah Arabi tout en apportant publiquement son soutien au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. Dans une déclaration à « El confidencial », elle a indiqué que si elle est élue, au mois de décembre prochain, elle reviendrait sur la position du chef du gouvernement Pedro Sanchez, tout en affirmant qu’il est temps pour l’Espagne de revenir à la légalité internationale en soutenant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. Il faut rappeler dans ce contexte que ce n’est pas la première fois que Yolanda Diaz exprime publiquement son rejet de la position de Pedro Sanchez qui a soutenu la thèse marocaine dans le conflit du Sahara occidental.  Elle avait fait part de son rejet de
la position du Premier ministre qui va, selon elle, « à l’encontre de la position historique de l’Espagne sur le Sahara occidental », réitérant son « engagement à défendre le peuple sahraoui et les résolutions de l’ONU et du Conseil de sécurité des Nations unies ».
Dans le même contexte,  et lors du meeting organisé par son parti, le secrétaire général du parti communiste espagnol  a dans son discours d’ouverture souhaité la bienvenue à Abdallah Arabi qui a eu droit à une standing ovation et un accueil chaleureux. Santiago a profité de l’occasion pour rappeler, au gouvernement de Pedro Sanchez, que l’Espagne en sa qualité d’ancienne puissance dirigeante des territoires sahraouis, aurait dû se conformer à la légalité internationale et soutenir le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. Yolanda Diaz,  qui a promis une rupture totale avec les engagements pris par l’actuel chef du gouvernement dans le dossier du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. Pedro Sanchez voit chaque jour le camp de ses adversaires s’agrandir et voit également des lézardes apparaître dans la coalition des partis de gauche qui l’a emmenée au pouvoir. Pour lui et le parti socialiste espagnol, les élections aussi bien locales et régionales prévues au cours de ce mois de mai et les prochaines législatives prévues en décembre prochain sont mal engagées et par ses choix et décisions politiques, il semble avoir creusé le tombeau de ses prétentions politiques.
Slimane B.

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