On a eu droit hier à une drôle d’info: soupçonné d’avoir embarqué un citoyen algérien atteint du choléra, l’avion Oran-Perpignan a été rigoureusement contrôlé et ses passagers soumis aux impératifs médicaux d’usage. Prenant au sérieux les risques, aussi minimes fussent-ils, le personnel médical français, alerté, à pris toutes les mesures d’usage, après l’alerte au choléra qui lui a été signalée.
Ce n’est qu’une fois les risques de choléra écartés que les passagers ont été autorisés à quitter l’avion après une désinfection des mains. Un enfant a été soupçonné être porteur du germe pathogène et a été évacué vers le centre hospitalier de Perpignan.
Voilà, le germe du choléra algérien à l’international, prenant avion et s’exposant au rapatriement ! Si, au moins, il avait fait comme ces milliers d’Algériens «harraga», les choses auraient pu passer sous silence ; mais là, le «Monsieur» prend l’avion, après avoir provoqué la chute d’un wali et presque celle du ministre de la Santé.
Le fin mot de l’histoire c’est que, mieux que les fruits et légumes, le germe du choléra est un produit hautement exportable !
I. M. Amine