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Quand Trump voulait faire assassiner Bachar al Assad

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Donald Trump a demandé l’an passé que soit organisé l’assassinat du président syrien Bachar al Assad mais son secrétaire à la Défense James Mattis a préféré ignorer cette exigence, révèle dans un livre le journaliste américain Bob Woodward, devenu célèbre pour ses révélations dans l’affaire du Watergate. Le Washington Post, journal pour lequel travaillait Woodward, a publié mardi en avant-première des extraits de cet ouvrage intitulé « Fear » et non encore disponible en librairie. L’auteur y relate notamment les tensions qui agitent la Maison blanche depuis 20 mois que Donald Trump a été investi président des États-Unis. Le livre dresse le portrait d’un président américain prompt à l’invective et à l’injure ainsi qu’à la prise de décisions impulsives. L’auteur qualifie le chaos qui règne au sein de la présidence de « coup d’État administratif » et de « crise de nerf » du pouvoir exécutif. Selon Bob Woodward, Donald Trump a informé le secrétaire à la Défense James Mattis qu’il souhaitait que Bachar al Assad soit assassiné après une attaque à l’arme chimique contre des civils syriens en avril dernier. Mattis a promis à Trump « de s’en occuper tout de suite » avant de se contenter de mettre au point un plan de frappes aériennes limitées ne présentant aucune menace pour Assad.

Culture de la Paix et du Vivre-Ensemble : un Festival national en préparation
Un Festival national dédié à la promotion de la culture de la Paix et du Vivre-Ensemble est en préparation à Oran dans le cadre d’une action inter-associative mobilisant une cinquantaine de groupes bénévoles, a-t-on appris mardi auprès des organisateurs. L’évènement se tiendra à Oran dans quelques mois avec un programme riche en activités», a précisé à l’APS la vice-présidente de l’association socioculturelle locale «Santé Sidi El-Houari» (SDH), Assia Brahimi. L’initiative, a-t-elle expliqué, entre dans le cadre du projet pour jeunes intitulé «Niya, pour une culture de la Paix», porté par «SDH» en partenariat avec l’Association des centres d’animation de quartiers de Bordeaux (ACQAB/France) et ce, dans le cadre du programme concerté pluri- acteur «Joussour» (PCPA). Cette action valorisant les notions de paix, de citoyenneté, d’inter-culturalité et de développement durable, est également appuyée par l’Assemblée populaire communale (APC) d’Oran et la mairie de Bordeaux, a souligné la vice-présidente de SDH. Les préparatifs du Festival évoluent actuellement au stade du renforcement des capacités du mouvement associatif et des clubs universitaires à travers des ateliers de formation au profit d’une centaine de bénévoles. Les premiers groupes d’animateurs formés ont déjà mis en pratique leur savoir-faire en organisant cet été plusieurs activités, dont un footing, un atelier sur la gestion des déchets et des jeux coopératifs pour enfants aux forêts de Canastel et Madagh. Dans ce contexte, un concours photographique vient d’être lancé par SDH en partenariat avec le club «Sawart» sous le thème : «La paix à travers l’oeil du photographe». Les vingt meilleures photos du concours seront dévoilées lors d’une exposition prévue le 22 septembre prochain au siège de SDH, à l’occasion de la Journée internationale de la Paix, ont indiqué les organisateurs.

Un quart des adultes dans le monde ne bougent pas assez pour leur santé
Une étude portant sur l’année 2016, publiée mercredi, révèle que plus de 1,4 milliard d’adultes dans le monde ont une activité physique insuffisante, ce qui les expose davantage aux risques de maladies cardiovasculaires, au diabète, à la démence et à certains cancers. Dans le monde, environ une femme sur trois et un homme sur quatre n’ont pas assez d’activité physique pour rester en bonne santé, d’après l’étude réalisée par des chercheurs de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Les auteurs relèvent le «peu de progrès» observés entre 2001 et 2016 dans l’amélioration des niveaux d’activité physique. «Contrairement à d’autres risques majeurs pour la santé mondiale, les niveaux d’activité physique insuffisante ne diminuent pas dans le monde, et plus du quart des adultes n’atteignent pas les niveaux d’activité physique recommandés pour être en bonne santé», prévient la principale auteure de l’étude, la Dr Regina Guthold de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Il s’agit de la première étude visant à estimer les tendances mondiales en matière d’activité physique, souligne la revue The Lancet Global Health qui publie ces travaux. L’étude prend en compte les niveaux d’activité auto-déclarés (au travail, à la maison, lors des déplacements et pendant les loisirs) d’adultes (18 ans et plus) à partir de 358 enquêtes auprès de la population de 168 pays, englobant 1,9 millions de d’individus. Ainsi plus d’un quart (1,4 milliard) de la population adulte mondiale avait une activité physique insuffisante en 2016. L’OMS recommande aux adultes de faire au moins 150 minutes d’activité physique modérée (marche rapide, nager, jardiner, faire du vélo…) par semaine, ou 75 minutes d’activité d’intensité vigoureuse (courir, sports collectifs comme le football). En dessous de ces niveaux, l’activité physique est qualifiée d’insuffisante. Dans toutes les régions du monde, à l’exception de l’Asie de l’Est et du Sud-Est, les femmes sont moins actives que les hommes.

Premier «espace vétérinaire maghrébin» à partir du 18 septembre à Oran
Un premier «espace vétérinaire maghrébin» sera organisé à partir du 18 septembre en cours à Oran sous le slogan «échange d’expériences entre vétérinaires : pour une bonne gouvernance en santé animale», a-t-on appris mercredi des organisateurs. Six-cents (600) vétérinaires du pays et de l’étranger, des représentants des inspections vétérinaires des wilayas, des directeurs d’instituts vétérinaires du pays, du Syndicat national vétérinaire de la fonction publique et autres, prendront part au congrès qui se tiendra au complexe touristique des Andalouses, a souligné le directeur de l’Espace vétérinaire algérien (EVA) . Cette manifestation, de trois jours, entre dans le cadre du renforcement des efforts déployés par le ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, en vue de développer les domaines de la santé animale et de la production, a souligné Dr. Bendenia Saâda. Le congrès vise la contribution à la lutte contre les zoonoses ou maladies d’origine animale, en collaboration avec des pays soit sous l’égide de l’Union africaine (UA) ou des organisations mondiales dont la FAO des Nations unies pour lui assurer une efficacité et crédibilité, selon la fiche technique de cet espace vétérinaire maghrébin. Cette manifestation permettra également de renforcer les moyens de coopération Sud-Sud, surtout dans le domaine agricole et l’élevage animal pour impulser la croissance économique, relancer le secteur, échanger des expériences, chercher des opportunités de développement et de partenariat entre pays maghrébins dans le secteur vétérinaire. Elle vise aussi à encourager l’évolution scientifique et technique vétérinaire, en assurant des formations permanentes et à relever le niveau scientifique des étudiants en créant un débat entre vétérinaires des associations et institutions au niveau national, maghrébin et international.

Le groupe «Daech» cherche des sources de financement alternatives
Le groupe terroriste autoproclamé «État islamique» (EI/Daech) cherche des sources de financement alternatives après la réduction conséquente de ses revenus pétroliers et de ses taxes sur la population en Syrie et en Irak, a rapporté un responsable de sécurité russe.
Par comparaison avec les recettes financières estimées à près de 3 milliards de dollars en 2014, l’EI ne perçoit actuellement que 200 à 300 millions de dollars par an, selon Sergueï Besseda, directeur du service de renseignement et de relations internationales du Service fédéral de sécurité (FSB) de la Fédération de Russie. «On observe une tendance à investir les fonds précédemment récoltés dans des entreprises licites afin de faciliter la perception régulière de ressources financières pour poursuivre d’autres activités», a dit M. Besseda lors d’une conférence internationale sur la lutte contre l’approvisionnement illicite en armements dans le contexte de la lutte contre le terrorisme international, selon des propos rapportés par l’agence de presse RIA Novosti. Après avoir subi des pertes en Syrie et en Irak, l’EI a déplacé une partie de ses éléments vers l’Afghanistan, a ajouté ce responsable.

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