C’est l’histoire d’un collègue qui s’en venait un beau matin nous conter comment il a été attaqué par un méchant chien pitbull, et comment il a réagi à l’attaque en le repoussant et en l’obligeant à fuir.
De toute évidence, le héros de sa propre histoire pouvait bien rajouter une couche pour se mettre en valeur, d’autant que la partie adverse était absente, et étant d’origine animale, n’avait aucun moyen de répondre ou de démontrer que ce qui a été dit sur elle était de nature mensongère et un grossier tissu d’affabulations…
La version canine des faits, si elle pouvait être recueillie, aurait donné de la consistance et de la réalité à des faits qui restaient à vérifier. La version canine des faits reste la grande absente lorsque tout le monde dit n’importe quoi sur n’importe qui…
I. M. Amine