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LA RÉFORME ADMINISTRATIVE ET TERRITORIALE AU CŒUR DES PRIORITÉS DES POUVOIRS PUBLICS : L’Algérie pour tous les Algériens

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Le capital humain  étant l’un des atouts majeurs de la force économique d’un pays, il va de soi que l’on assure sa pleine prospérité et un cadre de vie digne. Autant la diversité est une force, autant elle impose l’égalité des chances et la justice sociale.

Dans le cadre des réformes nécessaires à l’édification de l’Algérie nouvelle, l’articulation des rapports entre le gouvernement et les collectivités territoriales étant déterminante dans la construction, l’organisation des structures de l’Etat demeure un chantier qui doit être mené avec mesure et discernement. Un processus menant à la réforme de l’administration, ouvrant de nouveaux horizons et de nouvelles perspectives, au profit des citoyennes et des citoyens, qui à leur tour se doivent d’être compétents, responsables et intègres. Une réforme publique synonyme de bonne gouvernance, qui place le développement humain au cœur des préoccupations du gouvernement. En effet, relever les défis d’une bonne gouvernance territoriale passe nécessairement par la réalisation d’un développement humain juste et équitable, capable de remédier tant aux déficits du monde rural qu’aux carences en milieu urbain. L’égalité des chances étant un des principes fondamentaux de la nouvelle Algérie, ce concept prend davantage de sens lorsqu’il s’agit d’un pays vaste comme l’Algérie, riche en ressources et diversifié en termes de traditions socio-culturelles. Si la stabilité socio-économique d’un pays se mesure en fonction de sa santé publique, l’actuelle vision du gouvernement, laquelle trouve ses fondements dans la louable logique du président Abdelmadjid Tebboune de ne jamais avantager une région du pays aux dépens des autres, a suscité l’admiration du peuple algérien. Un idéal potentiellement possible, grâce notamment à des mécanismes bien précis, à même de tracer les priorités, selon un équilibre qui favorise l’épanouissement de l’ensemble des citoyennes et citoyens algériens.
Dans ce sillage, le découpage administratif demeure un itinéraire parfois obligé, dans un contexte où la répartition des richesses se doit plus que jamais d’être équitable, entre les régions et les citoyens eux-mêmes.

Les responsables locaux à l’épreuve de la demande citoyenne
C’est ce à quoi a fait allusion le ministre de l’Intérieur, Brahim Merad, en réponse jeudi aux préoccupations de la société civile de Djelfa.
« La mise en place d’un nouveau découpage administratif du pays est au cœur des priorités des pouvoirs publics», a annoncé Merad, qui a précisé dans ce sens, que cette initiative « répond aux nouvelles mutations que connaît l’Algérie ». Dans son discours, le MI a souligné que cette décision était dictée par le souci des autorités, à leur tête le président Tebboune, de « rapprocher davantage le citoyen de l’Administration ». « Un nouveau mode de gouvernance locale basé sur le dialogue et la concertation sur toutes les questions, afin d’asseoir le principe d’équilibre entre les régions pour concrétiser l’équité en matière de développement entre les citoyens dans tout le pays », a expliqué le ministre de l’intérieur. S’exprimant sur le volet technique du projet, dépendant des données du Schéma national d’aménagement du territoire (SNAT), Merad a indiqué que « le SNAT actualisé sera annoncé prochainement », ajoutant que ce plan « prévoit des schémas nationaux et d’autres locaux et communaux ».
Dans le même contexte, le ministre a fait savoir que « le mérite revient au président Tebboune, qui a changé le monde rural en Algérie, à travers le programme des zones d’ombre qu’il suit personnellement sans relâche ».
D’autre part, Merad a fait savoir que « le programme complémentaire pour la wilaya de Djelfa vise à booster le développement », notant que «le Gouvernement pourrait tenir sa réunion dans la wilaya de Djelfa, les prochains jours, en vue d’arrêter les opérations relatives à ce programme ».
Hamid Si Ahmed

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