Dans le cadre du renforcement des relations économiques entre l’Algérie et l’Italie, dans divers domaines, l’hôtel El-Djazaïr a accueilli hier matin les travaux du Forum pour le projet de jumelage entre le ministère des Relations avec le Parlement et le Conseil d’État italien.
En marge de ce colloque, la ministre des Relations avec le Parlement, Basma Azouar, a déclaré que « les relations algéro-italiennes ont connu un bond en avant », précisant que « c’est grâce à la politique rationnelle du président de la République, Abdelmadjid Tebboune ». La ministre a également indiqué que durant les trois années de présidence de Tebboune, il y a eu « une période d’échanges conjoints entre les deux pays ». Par ailleurs, Mme. Azouar a tenu à féliciter le président, à « l’occasion de l’anniversaire de ses trois années passées à la tête du pays », lui souhaitant « d’autres réussites à l’avenir ».
Pour sa part, l’ambassadeur d’Italie en Algérie, Giovanni Polizzi, a déclaré que « les relations italo-algériennes sont fortes », soulignant qu’elles « dissipent les frontières entre les deux pays ». Le diplomate italien a également affirmé que les relations italo-algériennes connaissent « une nouvelle phase de relations ». Considérant l’Algérie comme un partenaire économique de l’Italie, il a souhaité que son pays puisse « approfondir le dialogue entre l’Algérie et renforcer les liens de relations ». Polizzi a ajouté que les relations avec l’Algérie permettraient de renforcer les relations africaines avec l’Italie. « Nous cherchons à construire l’avenir avec de telles initiatives. Ce jumelage permettra l’échange d’expériences entre les deux pays, et permettra aussi aux générations futures de vivre dans la prospérité ».
Partenariats pharmaceutiques et énergétiques en marche
Toujours dans le contexte des relations entre les deux pays, le Ministre de l’industrie pharmaceutique, Ali Aoun, avait reçu lundi, à Alger, l’ancien Premier ministre italien et actuel président de « Ernst & Young » et de la Fondation «European Italian», Massimo D’Alema, accompagné du président du Conseil algérien pour le renouveau économique, Kamal Mola, et une délégation d’agents économiques. Les entretiens ont porté sur « la volonté des deux parties de renforcer la coopération afin d’assurer et de réaliser la souveraineté pharmaceutique dans les deux pays, en encourageant le partenariat entre différents opérateurs pharmaceutiques pour le développement et la production conjointe de médicaments destinés au traitement du cancer, du diabète et dérivés sanguins. Les deux parties ont également convenu de soutenir et de renforcer la coopération entre les organismes de réglementation des deux pays, notamment l’Agence nationale du médicament en Algérie et l’Agence italienne du médicament, en échangeant des informations et des expertises pour faciliter les procédures d’enregistrement et développer des projets de coopération spécialisés dans les domaines de l’industrie pharmaceutique. La veille, dimanche, la ministre de l’Environnement et des Énergies renouvelables, Samia Moualfi, avait reçu Massimo D’Alema, toujours en présence de Kamel Mola. Une rencontre qui a porté sur les moyens de renforcer le partenariat et l’échange d’expériences dans le domaine des énergies renouvelables et de la transition énergétique, ainsi que de l’économie. Rappelons également que cette rencontre algéro-italienne intervient quelques jours après la tenue vendredi dernier à Rome, de la 8ème édition du Forum de haut niveau pour le dialogue en Méditerranée (ROME-MED). Lancé en 2015 par le gouvernement italien, en partenariat avec l’institut italien d’études politiques internationales, ce forum réunit chaque année des responsables de haut niveau. Parmi eux figurent des chefs d’État, des ministres, et des représentants d’organisations régionales, ainsi que des groupes de recherche et de réflexion des deux rives de la Méditerranée. Le forum vise à promouvoir le dialogue et la coopération pour faire face aux différents défis auxquels est confronté l’espace euro-méditerranéen.
Hamid Si Ahmed
