Le conseil scientifique de la faculté des lettres et des langues en partenariat avec le laboratoire des études sahariennes à Béchar a tenu à commémorer la Journée internationale des droits des femmes en organisant une conférence-débat autour de la littérature féminine.
Ont pris part à cette manifestation culturelle, les professeurs de lettres et ceux des langues, des écrivains, des journalistes et un parterre composé majoritairement d’étudiantes.
Dans sa brève allocution d’ouverture le chef du département des lettres a parlé de l’acte d’écriture de femmes et s’est enchevêtré dans un domaine qu’il semble peu maîtriser en évoquant sans le nommer Le second concile de Mâcon au cours duquel selon une légende vivace, des évêques auraient discuté de l’existence de l’âme des femmes. De son côté, Bouknaïf Blal, un spécialiste de la photo documentaire a projeté des diapositives montrant Simone de Beauvoir, Assia Djebar et Malika Mokaddem entre autres. Plusieurs professeurs se sont relayées pour parler des particularités de la littérature féminine, identité et particularité, expérience personnelle dans l’écriture féminine, le style de la femme algérienne à travers sa quête d’identité, écrire n’est pas raconter, cas d’étude de Malika Mokaddem, les configurations de l’espace dans les écrits de Leïla Sabbah, la polyphonie dans les discours féminins Yasmina Khadra dans les Agneaux des seigneurs, la critique féminine et le discours littéraire féministe, la forme poétique dans « Le noir te va bien » d’Ahlam Mostaghanemi.
Messaoud Ahmed
