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Il rencontrera Raouraoua demain pour trancher sur son avenir : Gourcuff se fait désirer

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Tout sera tiré au clair à propos de l’avenir du sélectionneur national, Christian Gourcuff, avec les Verts demain. C’est le coach lui-même qui l’annonce à la presse française, non sans se faire désirer en laissant entendre qu’il ne voyait pas l’utilité de le retenir contre son gré. En effet, selon le successeur de Vahid Halilhodzic à la barre technique des Fennecs, une rencontre décisive est à son menu demain avec le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, dans le but de trouver un accord de séparation à l’amiable. C’est ce qu’a indiqué l’intéressé jeudi passé sur les colonnes du journal le Télégramme. « Je ne vais pas aller au conflit », assure en effet l’entraîneur breton qui refuse d’envisager un règlement juridique. « Maintenant quel serait l’intérêt d’une fédération de garder un sélectionneur qui souhaite s’en aller ? », interroge Gourcuff. l’évidence en effet, la situation ne peut pas s’éterniser, tant la rupture semble consommée. Mais c’était déjà le cas à l’automne et pourtant le président de la FAF l’avait retenu. « Là, l’équipe est pratiquement qualifiée, c’est bientôt la trêve estivale, c’est le moment », estime l’entraîneur breton, qui ne lie pas sa volonté de départ à d’éventuelles offres (il reconnaît « des approches ») émanant de clubs de Ligue 1. Pour rappel, avant de rentrer chez lui en France mercredi au lendemain du nul ramené par les Verts d’Addis-Abeba (3-3), dans le cadre de la quatrième journée des qualifications pour la CAN-2018, l’ex-driver de Lorient avait informé certains joueurs, ainsi que le président de la FAF, de son intention de quitter la barre technique des Verts avec lesquels il est pourtant lié par un contrat jusqu’à 2018, avec comme principal objectif une troisième qualification de suite au Mondial. La raison de son désir de partir? L’environnement au sens large : la politique de la fédération, sur laquelle il n’a aucune prise, contrairement à ce qui était initialement prévu, et « un environnement global » pollué notamment par ses mauvaises relations avec la presse algérienne, laisse-t-il entendre.
Hakim S.

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