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IL A REMIS AU PRÉSIDENT LA LETTRE DE DÉMISSION DU GOUVERNEMENT : Djerad aux affaires courantes jusqu’à nouvel ordre

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La proclamation faite mercredi soir des résultats définitifs des élections législatives du 12 juin par le Conseil constitutionnel, et conformément à l’article 113 de la Constitution stipulant que « le Premier ministre ou le chef du gouvernement, selon le cas, peut présenter au président de la République la démission du gouvernement », le Premier ministre, Abdelaziz Djerad a présenté, jeudi, la démission de son gouvernement au chef de l’État Abdelmadjid Tebboune qui l’avait chargé de gérer les affaires courantes dans l’attente de la désignation d’un nouveau gouvernement.
Dans sa lettre de démission, Djerad a écrit « J’ai l’honneur, conformément aux dispositions de l’article 113 de la Constitution, de vous présenter Monsieur le Président de la République, ma démission de mon poste de Premier ministre ainsi que la démission des membres du gouvernement. Je saisis cette occasion pour vous exprimer, en mon nom personnel et au nom des membres du gouvernement ma profonde gratitude et vous adresser mes chaleureux remerciements pour la confiance placée en chacun d’entre nous. Je vous fais part de mon plein soutien dans la démarche que vous entreprenez pour mettre en œuvre votre programme ambitieux et prometteur pour l’édification de l’Algérie nouvelle », a-t-il déclaré. De son côté et en recevant cette démission, le président Tebboune a déclaré « J’accepte la démission, mais continuez à gérer les affaires courantes jusqu’à la désignation d’un nouveau gouvernement », ajoutant « je vous remercie des efforts que vous avez consentis dans une conjoncture difficile. Je sais que le gouvernement a fait face à des situations difficiles, la première étant la pandémie du coronavirus ». Il est à noter qu’il n’y aura plus de Conseil des ministres, jusqu’à la formation du nouveau gouvernement.

Le président Tebboune entame aujourd’hui les consultations pour la formation d’un nouveau gouvernement
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, engagera, à partir d’aujourd’hui, des consultations politiques avec les dirigeants des partis politiques et les représentants des indépendants vainqueurs aux législatives du 12 juin 2021, selon l’ordre des résultats définitifs annoncés par le Conseil constitutionnel, et ce en prévision de la formation du nouveau gouvernement, a indiqué jeudi un communiqué de la Présidence de la République. « Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, engagera à partir de samedi 26 juin 2021, en prévision de la formation du nouveau gouvernement, des consultations politiques avec les dirigeants des partis politiques et les représentants des indépendants vainqueurs aux élections à la députation de l’Assemblée populaire nationale (APN), selon l’ordre des résultats définitifs annoncés par le Conseil constitutionnel », précise le communiqué.

Le Conseil Constitutionnel confirme les résultats des législatives
Pour rappel, le Conseil constitutionnel a proclamé, mercredi, les résultats définitifs des élections législatives du 12 juin 2021, confirmant la victoire du parti du Front de libération nationale (FLN) qui arrive en tête avec 98 sièges, suivi des Indépendants avec 84 sièges, du Mouvement de la société pour la paix (MSP) avec 65 sièges et du RND avec 58 sièges. Le Front El Moustakbal et le Mouvement El Bina ont décroché respectivement 48 et 39 sièges. Le pouvoir législatif est exercé par un parlement composé de deux chambres, l’Assemblée populaire nationale et le Conseil de la nation qui ont la souveraineté de procéder à l’élaboration des lois et à leur vote. Le parlement doit, entre autres principales prérogatives, contrôler l’action du gouvernement. L’APN peut, à l’occasion du débat sur la déclaration de la politique générale, mettre en cause la responsabilité du gouvernement par le vote d’une motion de censure. Une telle motion n’est recevable que si elle est signée par le 1/7 au moins du nombre des députés. La motion de censure doit être approuvée par un vote pris à la majorité des deux tiers (2/3) des députés, et ne peut intervenir que trois jours après le dépôt de la motion. Lorsque cette dernière est approuvée par l’APN, le Premier ministre, ou le Chef du Gouvernement, selon le cas, présente la démission du Gouvernement au président de la République.
S. Oubraham

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