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Il a défendu le projet de loi de finances 2016 bec et ongles : Bedda tire à boulets rouges sur l’opposition

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Pour le président de la commission des finances et du budget de l’APN, Bedda Mahdjoub, le mouvement de contestation qui a marqué les travaux d’adoption de la loi de finance 2016 à l’APN engagé par plusieurs partis de l’opposition avait des arrières pensées « politiques ».
Venant à s’exprimer, hier, au forum du quotidien El Moudjahid, autour de ce projet de loi qui a été adopté dans des conditions particulières, Bedda Mahdjoub a déclaré que les parlementaires qui ont rejeté certains de ses articles, n’ont pourtant rien fait en 2009. Il s’agira de l’article 66 qui, dit-il, qui existe dans la loi de finance complémentaire 2009, dans l’article 62. À l’époque, rappel Bedda, ces parlementaires avaient adopté cet article sans le moindre problème, et voilà qu’aujourd’hui, ils en ont fait toute une « cacophonie ». « Il y a un intérêt politique derrière », lance-t-il. À propos du contenu de cet article, l’hôte du forum qui est aussi un député FLN a voulu lui donner un aspect positif de manière à ce qu’il puisse convaincre l’assistance. Il a expliqué à ce sujet que l’article 66 est, contrairement à ce qu’on croit, une opportunité pour certaines entreprises étatiques qui n’ont pas réussi à se développer de l’être après leur privatisation. Toujours dans le même cadre d’idées et sans pour autant donner des précisions sur les entreprises publiques qui sont concernées par la privatisation, le conférencier a souligné que des conditions ont été soumises pour, procéder, à l’opération et encore une fois sans donner de détails sur la nature de ces conditions. En ce qui concerne, également, l’article 71 qui, rappel-t-il, existe aussi dans l’article 22 de la loi 84-17 de 1984, Bedda considère que « les personnalités politiques qui dénoncent une démarche anticonstitutionnelle et pensent que la modification des budgets est une prérogative du président de la république et de l’APN, oublient que c’est bien le président qui signe la loi de finance». « Il est donc parfaitement au courant », assure-t-il. Le président de la commission des finances et du budget de l’APN, a en outre, évoqué l’article 71 bis où il ira dire que l’État n’encouragera pas la vente des logements sociaux après 5 ans de leur occupation. « Ces logements sont destinés à une population qui est dans le besoin. Le but de l’État n’est pas d’encourager la commercialisation ». En des termes plus clairs, la loi de finances 2016, selon les estimations de Bedda Mahdjoub, « permettra de protéger au mieux l’économie du pays, dans un contexte international difficile ». Cette loi de finance confirme, poursuit-il, la stratégie d’encouragement de l’investissement et donne des signaux positifs aux investisseurs, sans toucher à la règle 51/49%. Ainsi, le débat, selon Bedda toujours, doit être axé sur le développement économique du pays, à chercher comment encourager l’industrie et surtout, insiste-t-il, réussir à réduire la facture d’importation. Pour lui, la loi de finances est claire et le citoyen n’a pas à s’inquiéter puisque «l’État s’engage dans son intérêt».
Par ailleurs, l’invité du forum d’El moudjahid a souligné l’existence de contraintes pour le développement de la 3G. De plus, il déplore un blocage au niveau de l’ARPT invitant à adopter une nouvelle stratégie de manière à suivre le développement technologique. Il a recommandé, à ce titre, de commencer par changer des responsables en poste depuis 15 ans et qui n’apportent rien. Cette stratégie devra également être adoptée à la banque d’Algérie, ajoute-t-il, puisque les responsables qui y sont placés n’ont pas réussi à développer notre économie. «Ces deux secteurs ont besoin d’une nouvelle vision».
Ania Nait Chalal

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