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HAUSSE VERTIGINEUSE DES PRIX DES FRUITS ET LÉGUMES SUR LE MARCHÉ : Une entrée d’hiver fiévreuse

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Les marchés des fruits et légumes à Alger connaissent, ces derniers jours une flambée vertigineuse des prix. En effet, certains légumes comme les tomates, les courgettes, les poivrons, la laitue enregistrent une forte flambée de leurs prix.

Un simple tour au niveau de quelques marchés de la capitale nous a permis de constater ces prix exagérés.
À Kouba, par exemple, tous les produits sont disponibles, mais à des prix inabordables; le prix de kilo de la tomate s’est envolé à 160 DA, tandis que le kilo de poivron est cédé à 150 DA; La laitue qui est très consommée en ce mois est cédée à 120 DA, la courgette à 140 DA, la carotte à 80 DA, quant aux concombres, ils sont affichés à 100 DA. Pour ce qui est de la betterave, elle est encore cédée à 70 DA.
À Ouled-Fayet, aussi, une nouvelle fois les prix des fruits et légumes ont augmenté, les tomates, les poivrons et la laitue accusent une hausse de leurs prix.
Certains citoyens rencontrés sur place se plaignent de cette situation jugée «désastreuse». Ils considèrent à ce titre que chaque saison le même scénario se répète : «Vous voyez, les prix ne sont pas à la portée de tout le monde, la courgette est à 150 DA et le citron à 200 DA…l’ail est affiché à 400 DA le kilo …c’est incroyable !», soupire Ahmed, un père de famille rencontré à Ouled-Fayet. Avant d’ajouter : «Le comble, aussi dans tout cela c’est que l’affichage des prix de ces produits est absent chez l’ensemble des commerçants».
Pour sa part, Saïd, un jeune commerçant croisé devant une épicerie considère toutefois que la demande sur le produit augmente en cette période : «À cet effet, les commerçants profitent de l’aubaine pour multiplier les prix», nous confie, encore notre interlocuteur.
Un autre citoyen nous a exprimé encore son inquiétude, tout en soutenant que «si cela continue comme ça …. la situation évoluera vers une anarchie générale», a-t-il déploré, dans ce sens.
Le même constat a été partagé par Sid-Ahmed, un jeune entrepreneur. Ce dernier précisera, néanmoins que «le plus choquant pour beaucoup reste le prix de la tomate et du poivron qui affichent des prix exorbitants.» Sid-Ahmed, assure, entre autre que ces prix reprennent le chemin de la hausse «et tous profite de la situation pour augmenter encore les prix», a-t-il poursuivi.
Ali, un fonctionnaire dans une entreprise privée confirme, pour sa part que les prix ont atteint le plafond, le chou-fleur s’affiche à 120 DA, l’aubergine est à 100 DA, et le fenouil est cédé à 80 DA.
En effet, certains citoyens prétendent que cette hausse exagérée des prix est due au manque de produits sur le marché et, aussi à la spéculation : «Cette pratique illégale continue d’imposer son dictat sur le marché des fruits et légumes», ont-ils souligné, dans ce sens.
Forte hausse des prix des bananes et des dattes
Pour ce qui est des prix des fruits, c’est le même constat, la banane est cédée entre 450 DA et 480 DA le Kg, la poire reste à un prix inaccessible qui tourne autours de 300 DA et 380 DA, alors que la pomme oscille, selon la qualité, entre 550 et 550 DA. Les dattes restent aussi inaccessibles avec différents prix entre 540 DA et 600 DA.
De même certains produits de large consommation, notamment les féculents, ont connu une hausse importante, les haricots blancs sont affichés entre 240 DA et 280 DA et les lentilles sont à 250 le Kg.
En fait, tout le monde se plaint de la cherté des produits et éprouvent toutes les peines du monde pour remplir leur panier.
Mehdi Isikioune

LE PDT. DE L’ANCA, HADJ TAHAR BOULANOUAR :
«Les intempéries et la forte demande derrière la flambée»
Contacté, hier, sur ce sujet, le président de l’Association nationale des commerçants et artisans (ANCA) Hadj Tahar Boulanouar a attribué cette hausse des prix des fruits et légumes aux aléas climatiques et à la forte demande de ces produits sur le marché. Tout en rassurant aussi les citoyens que ces prix sont appelés à baisser dans les prochains jours.
M. I.

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