Accueil MONDE France : pour Nicolas Sarkozy, François Hollande est un «poids mort»

France : pour Nicolas Sarkozy, François Hollande est un «poids mort»

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L’ancien président Nicolas Sarkozy, chef du principal parti de l’opposition, a violemment critiqué samedi le président François Hollande. Il l’a qualifié de «poids mort pour la France». Nicolas Sarkozy a vertement critiqué François Hollande, samedi, lors d’un meeting dans l’Hérault. «La situation est extrêmement préoccupante. On savait qu’avec Moi je, ça ne serait pas terrible. Ça dépasse toutes nos espérances», a lancé le président de l’UMP devant quelque 2 000 personnes à Saint-Georges-d’Orques, quelques instants avant d’aller assister au stade de la Mosson au sacre du PSG en Ligue 1 de football. «En 2015, il a pris de l’expérience : il ne nous promet pas l’inversion de la courbe du chômage cette année, mais pour l’année prochaine. Il y a une chose qu’il n’a pas comprise : le chômage, après le matraquage fiscal, il en est directement responsable. En 2017, il y a un poids mort pour la France qui appartiendra au passé», a poursuivi l’ancien président de la République.

«Choc fiscal»
«Aucun pays n’a connu un choc fiscal de la violence de celui imposé aux ménages et à nos entreprises. Ce n’est pas une question de spécialiste ou d’amateur, de droite ou de gauche, de riche ou de pauvre, c’est du bon sens : quand on est en Europe et que le marché premier, c’est l’Europe, avec un tel matraquage, comment voulez-vous que nos entreprises participent à l’économie européenne ?» a-t-il encore lancé. «J’accuse le gouvernement socialiste d’être directement responsable de l’augmentation invraisemblable du nombre de chômeurs. (…) Et maintenant, il fait quoi ? Il regarde, il va fêter son troisième anniversaire dans les Caraïbes, et il va saluer, sic, le dernier grand personnage, Fidel Castro», a encore ajouté le président de l’UMP, venu apporter son soutien à Dominique Reynié, tête de liste de la droite pour les régionales en Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées. Nicolas Sarkozy, qui a également multiplié les critiques à l’encontre de la réforme «invraisemblable» du collège de Najat Vallaud-Belkacerm, a aussi égratigné le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, qui l’avait accusé d’être «légèrement xénophobe», en raison justement de ses attaques visant notamment la ministre de l’Éducation nationale.

«Invraisemblable» réforme du collège
«Un responsable de gauche dont j’ai oublié le nom, que je ne connais même pas, a dit que j’étais presque xénophobe. Je ne vois pas comment on peut être presque xénophobe. C’est stupide. (…) En tout cas, lui , il n’est pas presque stupide», a conclu Nicolas Sarkozy.

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