C’est l’histoire d’un petit oiseau qui remplissait de l’eau pour le lâcher sur un immense feu de forêt qui faisait fuir tous les animaux. Les autres animaux, plus imposants, comme l’éléphant, l’hippopotame, le rhinocéros, la girafe, le lion, le buffle ou le gnou, s’étonnaient de l’inanité de l’action de l’oiseau et souriaient de sa naïveté.
Quand la question lui fût posée, l’oiseau vient retrouver la cohorte d’animaux en débandade et leur dit ceci :
« Je sais que je ne vais pas éteindre ce grand feu de forêt, mais moi, je fais ma part. Si vous tous vous faites votre part, le feu peut, peut-être, être circonscrit ».
Dans une Algérie dézinguée de tous les côtés, si chaque individu, parmi ceux qui critiquent, ou parmi ceux qui observent le silence, font leur part dans l’action de réparer et de remettre sur rails, les problèmes auraient certainement baissé d’intensité, en attendant mieux…
F. O.