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EN CAS DE BLOCAGE DU PROCESSUS ÉLECTORAL PAR LES P/APC : L’ANIE menace de recourir à la justice

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L’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) a annoncé, hier, qu’elle procèdera à la saisine du Parquet en cas de blocage du processus électoral, par les présidents des Assemblées populaires communales (APC).

Intervenant sur les ondes de la Radio nationale, Smaïl Boukara, un des membres de l’ANIE, que préside Mohamed Charfi, il n’a pas manqué de déplorer l’annonce ; d’élus, de ne pas procéder à la légalisation des formulaires de signatures de soutien aux candidats à la présidentielle du 12 décembre prochain. Pour le membre de l’Autorité indépendante pour les élections, la loi portant régime électorale ayant disqualifié l’ensemble des corps des collectivités locales, l’autorité de Charfi est dotée de prérogatives, pour procéder à l’activation de l’article 50 contre toute personne entravant le processus électoral, dont les présidents d’APC, selon Boukara. Pour rappel, certains maires et dans le sillage du mouvement du 22 février, qui vient de marquer son 32eme vendredi de mobilisation, pour le changement du système politique, avaient annoncé leur opposition au scrutin présidentielle, du 22 décembre. Dans ses déclarations, hier, le membre de l’ANIE a saisi son passage, sur les ondes de la Radio nationale, pour emboiter le pas à son collègue, Ali Drâa, le chargé de la communication auprès de l’ANIE, pour appeler à l’adhésion dans le processus électorae en cours, dont, à l’adresse, les élus locaux. Invitant ces derniers à s’occuper du développement de leurs communes, notamment par la prise en charge des problèmes des citoyens, le membre de l’ANIE, Boukara leur dira que la mobilisation du mouvement populaire pacifique du 22 février et son ras le bol d’une gestion chaotique des affaires de la cité, « de l’ancien régime a ciblé d’abord l’APC, avant la Présidence» a-t-il asséné. Il est à rappeler que pour les  80 candidats à la candidature à la présidentielle, la nouvelle loi organique relative au régime électoral fait obligation aux concernés de présenter cinquante mille (50 000) signatures individuelles au moins, d’électeurs inscrits sur une liste électorale, des signatures devant être recueillies à travers au moins 25 wilayas et le nombre minimal des signatures exigées pour chacune des wilayas ne saurait être inférieur à 1 200.
Lors de l’inspection de l’opération de la révision exceptionnelle des listes électorales, débutée, le 22 septembre dernier, le président de l’ANIE, Mohamed Charfi a déclaré, sur le prochain scrutin présidentiel, que celui-ci « sera à la hauteur des aspirations du peuple algérien, tel qu’il attendait de la création de l’ANIE conformément aux articles 7 et 8 de la Constitution » selon lui, avant d’ajouter « et ce, à la faveur de la révision des lois régissant les élections qui ouvrent la voie à la participation du citoyen » et garantissent son droit, a-t-il poursuivi, « à choisir le président de la République», a-t-il souligné, à partir de la commune de Dar El Beïda. Et c’est durant cette occasion qu’il avait annoncé «l’adoption d’une nouvelle application pour l’assainissement des listes électorales », sans plus de précisions. Par la déclaration hier, du membre de l’ANIE, indiquant la décision de celle-ci à recourir à la justice, contre les personnes, dont les élus, entravant le processus électoral, l’Autorité dirigée par Mohamed Charfi, semble avoir décidé à commencer à réagir fermement , selon les propos de son membre Boukara, concernant la position de boycott de l’élection présidentielle du 12 décembre par certains présidents d’APC.
Karima Bennour

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